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L'agenda de OLD'UP pour avril-juin 2024 est accessible en page d'accueil / agenda. Ou bien en cliquant ici ou .
 
Tous les mois, une nouvelle vidéo sur la chaîne YouTube de OLD'UP. A voir ici
 
Le livret compte-rendu de l'enquête sur le cadre de vie est paru. A télécharger ici

 

 

A TOUT ÂGE, CRÉER

Il n'y a pas d'âge pour faire ses premiers pas sur scène, parler en public ou commencer une carrière au théâtre... La preuve par OLD'UP !

MONTER SUR SCÈNE ET RACONTER OLD'UP
Plusieurs  membres de OLD'UP ont accepté de se produire pour "raconter" toutes les facettes de l’association lors des 50 ans de la Fondation de France, au Palais des Congrès de Montreuil le 14 novembre 2019. La Fondation de France soutient OLD’UP depuis la création de l’association. La consigne de la Fondation de France était : proposer une forme ludique pour raconter OLD'UP. 
Cliquer ici pour visionner sur YouTube la vidéo :" Les vieux debout 2019 ".

 
JOUER UNE PIÈCE DE LORCA
La Maison de Bernarda Alba est une pièce de Federico Garcia Lorca (écrite en 1936). Elle compte 8 personnages : La grand mère, la mère et les 5 filles et la servante.
La troupe : 7 femmes et 1 homme âgés de 70 à 90 ans et un metteur en scène Simone Rist.
Compagnie « Champs Mêlés « 60 et + ». Représentations 13,14 et 15 Décembre 2019

Lisez ci-dessous le témoignage de Nancy de la Perrière, actrice à 90 ans :

Nancy Qui aurait cru quà 90 ans je monterais sur les planches...

Qui aurait cru qu’à 90 ans je monterais sur les planches …certainement pas moi avant de l’avoir fait ! Je commence par la fin, c’est-à-dire le résultat. Il fut brillant : je fus chaudement félicitée, pour mon rôle de Bernarda, dans la pièce de Federico LORCA, « la Maison de Bernarda Alba » Satisfaction d’amour propre à ne pas négliger, en ces temps d’avenir incertain !

Mais revenons au début de l’aventure, qui remonte à plusieurs années. A l’origine – vous ne serez pas surpris – il y a OLD’UP et Marie-Françoise FUCHS.  Metteur en scène professionnelle qui a monté nombre de pièces en Allemagne et en France, Simone RIST a eu l’idée de proposer d’initier au théâtre des volontaires d’un âge certain. Il se trouve que l’Association ne rémunère pas  de prestataires dans ses rangs. OLD’UP a donc proposé à des membres éventuellement intéressés de se signaler et de vivre cette expérience à leurs frais, tout à fait abordables. Ce qui fut fait, à raison d’une séance de 3h par semaine. Plusieurs d’entre nous ont manifesté leur intérêt et Marie-Françoise elle-même !
Initialement, un certain nombre de textes ont été choisis pour être lus, mémorisés. Il s’agissait d’un entraînement et aussi d’une mise en condition  corporelle. Au fil des semaines, plusieurs d’entre  nous se sont désistés, pour diverses raisons personnelles, dont M.F. FUCHS : son emploi du temps, surchargé… ne lui permettait pas la disponibilité nécessaire.
Peu à peu, s’est mis en place un petit groupe, devenu stable, avec la présence  très appréciée d’un collaborateur de Simone, Jean-Marie, qui a bien voulu se travestir en femme.
Une pièce est choisie. Les rôles exclusivement féminins sont attribués, au fur et à mesure des répétitions. Nous ne sommes pas encore sûres de la jouer, cette pièce, mais nous travaillons…surtout collectivement, chaque lundi.
Apprendre à respirer : ce n’est pas une mince affaire, surtout pour moi ! Apprendre à se détendre, ou à se mobiliser, à bouger, à regarder, à se détourner… Que chaque geste soit précis, adressé et signifiant. Que le personnage, intégré (ce n’est plus moi qui suis présente) soit continuellement sur scène, même quand il n’intervient pas, cela ne va pas de soi. Inlassablement, Simone a corrigé ma diction, le ton de ma voix, les accentuations inopportunes.
Il reste que tout cela est extrêmement intéressant !
De première importance : chaque lundi – et beaucoup plus souvent pendant les semaines qui précédaient  la représentation – nous nous retrouvions, les mêmes, devenues vraiment amies et entr’aidantes. Nous savions que nous pouvions compter les unes sur les autres lorsque nous étions en même temps sur la scène.
Il me reste à dire un grand merci pour cette initiative et son pari risqué et gagné.

 Les autres actrices racontent...

Du théatre ? Pourquoi pas !

 Du théâtre ? Pourquoi pas !   "Belle aventure. Belle expérience. Pourquoi s’en priver, il n’y a pas d’âge pour oser". Le témoignage de  F.P.
Pour la plupart d’entre nous (âgés de 70 à 90 ans)  c’était une première.
Je voulais  participer à une activité qui fasse travailler mes « petites cellules grises », j’ai été servie !
En fait, cela  n’a pas été trop difficile. Lorsque l’on remet sa mémoire en route, lorsqu’elle est sollicitée , elle remarche.
Apprendre, c’est surtout du temps, de la volonté, de l’acharnement.
Répéter, répéter, répéter son texte.
Seule, à deux, à voix haute, à voix  basse, en s’endormant …
A chacun de trouver ce qui fonctionne le mieux pour soi.
Parfois aussi , c’est  frustrant  car il faut renoncer à  une lecture
tentante, un film à la TV .…
Mais une pièce de théâtre, c’est un texte composé de  monologues, de dialogues …
Une fois sa  propre « partition »  sue parfaitement , il faut aussi apprendre le déroulement de la pièce,  connaître  les répliques (pas forcement par cœur) de ses  partenaires. Il faut être suffisamment  familiarisé et à l’aise avec le déroulement de l ‘histoire pour  que, en cas de « trous », d’oublis,  l’on puisse s’adapter, rebondir, improviser. Cette étape  de l’apprentissage m’a paru plus difficile. Mais c’est  à partir du travail en atelier, en jouant scène, après scène, que le déroulement de l’histoire s’inscrit dans la mémoire.
La mise en scène,  le costume , les accessoires … tout cela vient illustrer, renforcer l’action, l’image.
Le jeu sur scène,  c’est un travail d’équipe, c’est le plaisir d’être en groupe, chacun  encré dans son « personnage » , c’est  s’amuser,  s’interpeller,  se répondre,  partager, construire quelques chose ensemble.
Le théâtre, c’est aussi une gestuelle à apprendre, de la souplesse,  faire de grands gestes bien distincts… et  c’est la voix .
C’est respirer,  c’est parler fort, moins fort, clairement,  pour être entendu des spectateurs.
Faire du théâtre, cela demande de dépasser  ses complexes, ses blocages, ses mauvaises postures, ses  manies gestuelles …
Après la phase d’apprentissage, c’est la représentation. La  vraie scène, le public , c’est « la cerise sur le gâteau » !
C’est aussi un grand moment de stress mais également un grand moment de plaisir que la troupe partage.
Belle aventure. Belle expérience.Pourquoi s’en priver, il n’y a pas d’âge pour oser.
Et les petites « cellules crises » avec un peu d’exercice savent  encore s’activer , ça fonctionne !!!
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"Moi, Adela, je devais retrouver la fougue de mes 20 ans : pas facile quand on en a 85 !"  Le témoignage de Laure Brandt
Notre expérience de théâtre, avec 2 ans de répétitions, fut une véritable aventure, éprouvante parfois, mais aussi très gratifiante. Apprendre le métier de comédien est d’une grande complexité. La rigueur de Simone, notre metteur en scène, réussit à nous faire sortir de  nous-mêmes. Nous étions des personnes âgées, de 70 à 9O ans, prisonnières de nos bonnes manières… Il fallait se laisser traverser par la violence de ces femmes enfermées dans leur maison endeuillée, sous le soleil de plomb de l’Andalousie, et l’autoritarisme de la mère. Moi, Adela, je devais retrouver la fougue de mes 20 ans : pas facile quand on en a 85 ! Il y a eu le travail intense de mémoire : connaître par cœur ses répliques et celles de ses partenaires, pour savoir rebondir, s’adapter en cas de « trous ».
Et enfin, l’apothéose de la finale… Braver les angoisses, se lancer dans la lumière et oublier qui on est, pour se glisser dans la peau du personnage.  

 

INTERGÉNÉRATIONNEL : DE BELLES EXPÉRIENCES ET DES PRODUCTIONS COMMUNES

Ensemble

  2018 : une BD a été réalisée avec les élèves de l'école Sadi Carnot, classe CM1 et CM2. Ci-contre un aperçu de leurs travaux.

C’est en tant qu’ancienne journaliste à Bayard presse jeunes que Béatrice, membre de OLD'UP accompagnée de 2  anciens collaborateurs, a expliqué à des enfants d'école primaire les métiers de journalistes, rédacteur en chef,  secrétaire de rédaction, graphiste. Les différentes étapes de création d'un magazine, d'une BD (maquette, choix de typo, comment s'invente un héros, comment se bâtit une histoire ) ont été détaillées, exemples à l’appui. Les enfants et leur enseignante ont trouvé un thème pour une création de  “hors série”!

Chaque élève a reçu un exemplaire, objet dont les élèves furent très fiers. 3 des pages figurent à droite de cet article. Cette nouvelle expérience fut gratifiante tant pour les enfants que pour OLD'UP.

Atelier d'écriture avec des enfants

Différentes interventions « intergénérationnelles » dans les écoles primaires ont été réalisées par OLD’UP sous la responsabilité de Béatrice Valentin, membre très active de l’association. Elle a su motiver deux anciens, comme elle, de Bayard Presse, pour réaliser deux actions avec de jeunes élèves. En 2017 un nouvel atelier d’écriture avec une classe de CM2 a pu être mené à l’Ecole Sadi Carnot à Pantin. L’équipe de OLD’UP, avec et grâce à l’institutrice, a pu élaborer puis mettre en œuvre un projet portant sur la citoyenneté.

Il y a, dans les écoles, pléthore de posters affichés qui déclinent les articles de la Charte de la Laïcité. L’idée directrice, énoncée et retenue, est qu’elle s’avère essentielle pour vivre en société. Pour éviter de la paraphraser, les enfants et les adultes ont imaginé une « anti-charte ». Vous pouvez la consulter en PDF en bas de cette page.

Le livret met en regard de chaque page présentant un article de la charte, une page grise de l’anti charte en caractères grossis.

Ainsi pour l’article 5 :

Sur la page blanche : La République française veille à l’application de ses principes dans toutes les écoles.

Sur la page grise : UNE ÉCOLE SANS CHARTE CE SERAIT...

L’école ne te permet pas de grandir et de te construire en ne te protégeant pas des pressions et de l’influence de ton entourage. A l’école, tu n’apprends pas à penser librement ou par toi-même. - Roméo et Marcus

La rencontre avec l’enseignante et ses élèves ont donné des échanges très riches… OLD’UP souhaite et espère une nouvelle rencontre l’année prochaine pour d’autres aventures ! En PJ et ci-dessous la charte et le mot de l’enseignante.

La Charte de la laîcité des enfants

LA CHARTE

1 - La France considère tous ses habitants de la même façon, où qu’ils vivent sur son territoire. Elle respecte ce à quoi ils croient, leurs idées et leurs religions.

2 - La France n’impose pas de religion et n’en interdit aucune.

3 - En France, les habitants peuvent exprimer librement leurs idées mais toujours dans le respect de celles des autres et de la Loi.

4 - Ce respect permet à toutes celles et ceux qui habitent en France de vivre en paix les uns avec les autres.

5 - La République française veille à l’application de ses principes dans toutes les écoles.

6 - L’ école te permet de grandir et de te construire en te protégeant des pressions et de l’influence de ton entourage. A l’école tu apprends à penser librement et par toi-même.

7 - A l’école, tu étudies les mêmes matières que tous les élèves de France. Partager les mêmes connaissances est important pour se comprendre et vivre dans le même pays.

8 - A l’école tu as le droit de dire ce que tu penses à condition de respecter les autres. Les insultes et les mots racistes sont interdits.

9 - A l’école, personne n’a le droit de t’insulter et de te faire violence. Personne ne peut être exclu à cause de sa religion, de son sexe ou de la couleur de sa peau.

10 - Les adultes qui travaillent dans l’école sont là pour faire respecter les principes de la République. Ils les respectent eux-mêmes, te les enseignent et en parlent à tes parents.

11 - A l’école, les adultes n’ont pas le droit d’exprimer leurs opinions religieuses ou politiques aux élèves.

12 - Aucun élève ne peut refuser de suivre un enseignement ou une consigne sous prétexte

que sa religion ou ses idées politiques le lui interdisent.

13 - Aucun élève ne peut refuser de respecter les règles de l’école au nom de sa religion.

14 - Aucun élève n’a le droit, pour se faire remarquer, de porter des signes mettant en avant sa religion.

Le mot de l'enseignante

LE MOT DE  L’ENSEIGNANTE

Pour réaliser ce projet, nous avons lu la Charte de la laïcité. Nous avons étudié les articles. Nous avons discuté et échangé ensemble afin de comprendre chaque article. Nous avons alors compris pourquoi, grâce à cette Charte de la laïcité, nous étions libres, égaux et fraternels. Nous avons appris que nous avions les mêmes droits quelle que soit notre religion, notre couleur de peau, nos origines ou l’endroit où on habitait en France. Nous avons aussi appris que nous avions le droit d’être différents, que nos enseignants n’avaient pas le droit de nous imposer leur religion et leurs idées politiques et que nous avions la liberté de penser et de nous exprimer tout en respectant les autres.

Après avoir bien compris cette Charte, nous avons choisi l’article que nous voulions illustrer. On pouvait se mettre tout seul ou par deux. Nous avons illustré les articles mais cela ne nous plaisait pas car les illustrations ressemblaient à celles qui avaient déjà été faites. Nous avons arrêté et nous avons à nouveau discuté  tous ensemble pour trouver une idée plus originale. Nous avons décidé d’inventer et d’illustrer notre monde avec une Charte écrite et appliquée dans son sens contraire : La Charte de la non laïcité.

Nous avons ainsi imaginé une société où la Charte de la laïcité à l’école n’existait pas ! Nous avons alors réécrit tous les articles  à la forme négative et avons illustré ces articles qui heureusement n’existent pas.

Imaginer un monde où la Charte de la laïcité serait à inventer nous a permis de prendre conscience que sans celle-ci, notre monde serait bien différent. Nous réalisons la chance que nous avons de vivre dans un pays où la Charte de la laïcité existe et est respectée.

  Un joli texte rédigé par une jeune fille de 17 ans, Jade Mansion

Etre vieux, c'est être jeune plus longtemps que les autres

Jade Mansion présente son texte  :"J'espère qu'il vous fera autant plaisir que le plaisir que j'ai pris à l'écrire. Je l'ai rédigé dans le cadre du concours d'éloquence de mon lycée l'année dernière mais c'est un sujet qui m'a tout de même interpellé. Avec un peu de recul je me suis rendu compte que la condition des plus âgés de notre société avait tendance à être oubliée ce qui m'attriste beaucoup sachant que notre société actuelle est leur héritage envers nous. En effet, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les jeunes se focalisent sur le présent alors que les plus vieux se concentrent sur le futur. Rédiger ce texte m'a donc permit de changer ma vision sur la vieillesse et grandir". 

“Etre vieux, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres” A l’aube de mes 17 ans, je suis ce que la société appelle jeune or je n’ai jamais été aussi vieille. Mais réellement, qu’est ce que vieillir? On s’imagine automatiquement le vieillard bossu, affalé sur sa chaise, un Gobseck grincheux pour Balzac ou une Poupette décontractée pour Sophie Marceau.

Nous, les jeunes, nous aurons toujours cette image de nos grand-parents, le majeur levé sur l’écran de leur iPhone, la tête haute et les sourcils froncés, tapotant à droite à gauche et essayant de comprendre le fonctionnement de ces machines infernales. Plus sérieusement, la vieillesse se définit de deux manières distinctes ; être vieux et être âgé. Être âgé se caractérise par le nombre d’années vécues et experimentées par un individu alors qu’être vieux correspond à la capacité d’accepter les évolutions des relations et de la société dans lequel il vit. Un vieux doit-il être jugé par la longueur de ses rides ou par son habilité à manier une télécommande? A vous de voir…

Jean Cocteau disait “on peut naître vieux comme on peut mourir jeune.” Vieillir. Vieillir est un constat subjectif rendu objectif par la société. D’après celle-ci, après avoir dépassé un certain âge ou lorsqu’on est victime d’un malfonctionnement physique, on est perçu comme vieux et on l’intériorise au bout d’un certain temps, entraînant avec lui, toutes ses caractéristiques et ses actions aussi bien physiques que mentales.

La jeunesse, quant à elle est très fortement idéalisée sur le plan social. “On est jamais plus beau ou plus libre que lorsqu’on est jeune” affirment certains. Maupassant disait “ Les vieux restent et les jeunes s’en vont”.

La rebellion de Grease et la libertée de La Boum restent dans les esprits de ceux qui refusent de grandir et dans la mémoire de ceux qui sont déjà vieux. Mais alors comment rester jeune sans paraître vieux? Grandir est une obligation mais vieillir est un choix, tout dépend de l’état d’esprit d’un individu. On a tous déjà entendu cette phrase symbolique de parents en colère ou de professeurs agacés dire “J’ai été jeune avant toi”. Effectivement les jeunes d’hier sont les vieux d’aujourd’hui. Cela explique d’autre part ceux qu’on appelle les jeunes d’esprits. Les vieux de nos jours sont en réalité les jeunes qu’ils étaient avant avec des cheveux un peu plus blancs et le fait qu’ils peuvent payer un loyer pour la plupart. Un vieux est un jeune que l’on vouvoie et qui nous fait la morale. La vieillesse est le passage qui désigne le vieilleseement du corps mais pas de l’esprit. Prenons l’exemple d’un avocat, si l’on s’interesse à l’état de conservation d’un avocat on remarque qu’au bout d’un certain temps, la peau et l’intérieur pourrissent mais le noyau reste intact. Un vieux sera considéré comme ayant un état d’esprit jeune si celui ci s’adapte en fonction des évolutions et des changements de la société dans lequel il vit. Alors qu’un jeune accompagne les changements de la société dans lequel il a grandi, chacun son rythme.

Dans notre société actuelle, nombreux sont ceux qui ont peur de vieillir. Quand on regarde dans le dictionnaire le mot vieillir apparaît comme une figure péjorative, assimilé notamment aux termes s’affaiblir, déchoir, blanchir, décliner ou encore prendre du carat et n’être plus dans la course. Et apparaît notamment comme l’avant dernière étape du cycle de la vie.

Woody Allen disait “Vieillir ne me dérange pas puisque c’est le seul truc qu’ils ont trouvés pour ne pas mourir jeune.” Néanmoins, cet acte naturel nous pousse à réfléchir sur la condition humaine. Lorsque nous observons bien, nous sommes le jeune ou le vieux de quelqu’un. Je suis plus vieille que ma petite soeur et pourtant je suis plus jeune que mon père. Et si l’on sort de la société française et que nous nous intéressons à la l’échelle internationale, nous pouvons voir que dans certains pays du monde comme en Chine par exemple, la vieillesse est perçue comme un acte de sagesse où les plus jeunes s’assoient autour des plus vieux afin d’écouter des histoires de leurs ancêtres. Les vieux gagnent-ils donc plus que les jeunes? Sont-ils alors considérés comme des jeunes ayant tout simplement plus d’expérience? A vous de voir.

C’est alors qu’on me demande si être vieux c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres et bien je réponds avec certitude que l’on porte tous aussi bien une part de jeunesse que de vieillesse en nous et que l’on est tous jeune à sa manière.

Vous pouvez  télécharger ce billet en PDF en bas de cette page.

    Belles rencontres

Balades intergénérationnelles

En 2016,  l'action "OLD'UP et les CE1"  a permis des "balades" intergénérationnelles "les 8 avril et 13 mai 2016 :  visite de la rue du Faubourg St Antoine dans le 11ème arrondissement de Paris, pour une classe de CE1 de l’Ecole Saint Bernard et leur enseignante. Les élèves ont découvert leur quartier avec ses passages  et ses artisans..

Pour ces enfants qui passent tous les jours devant le Bataclan, ce fut  une manière de réinvestir le quartier, de le voir autrement, de ne pas rester bloqués sur les images des attentats.

Les visites se sont terminées chez un boulanger-pâtissier qui a pu parler de son métier....avant d'offrir une douceur très appréciée. 

En bas de page, PDF résumant l'action.

Rencontre citoyenne

En 2015 un écrivain, Viviane Mussino, avait fait réfléchir et travailler 2 classes de CM2 sur la thématique des « Haîkus ». Les trois représentants de OLD’UP ont permis aux enfants de formaliser et matérialiser ce travail. Le magnifique livret, résultat obtenu et abouti est consultable en PJ ci-dessous. 

Madame Marie Borretti, Directrice de L’Ecole St Bernard avait demandé à OLD’UP si on pouvait imaginer une rencontre « citoyenne » entre les élèves et les adhérents OLD’UP. Il s’agissait d’un dialogue sur des thématiques larges (courage, volonté, liberté…toutes les valeurs citoyennes). La rencontre et les échanges ont eu lieu le 20 mars à l’école, sous la houlette de Madame Carole Gadet, avec : Françoise Sauvage sur le thème comment survivre quand on perd son Père à 10 ans, mort dans les Ardennes, puis son engagement dans le maquis en Sologne à 14ans et Jean-Louis Bloch apportant son témoignage de jeune Eclaireur Unioniste pendant les années 1943/44, et qui venait aider les équipes de résistants sur le plateau Cévenol et distribuait aussi des messages aux différentes instances. La rencontre fut dense, chaleureuse, avec énormément de questions posées par les élèves, et pour certains des témoignages de vie de leur propre famille. Elle confirme que les jeunes sont particulièrement passionnés par le passé vécu par les anciens aux mêmes âges qu'eux.

                                                              

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