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OLD’UP 2021. SOYONS UP ET OPTIMISTES !
Bienvenue sur le site internet de l’association OLD’UP, « plus si jeunes mais pas si vieux ». Découvrez qui nous sommes, nos actions, nos projets, nos propositions. Ecrivez-nous, faites-nous part de vos commentaires et de vos réflexions !
OLD’UP envoie une lettre d’information tous les quinze jours. Si vous souhaitez la recevoir, n’hésitez pas à nous envoyer un petit message avec vos coordonnées : contact@oldup.fr
Photos de la page d'accueil © 2020 Rosalie LUST, Jeremy DURAND, Enzo MAYEKO
3 textes présentent la vision commune de OLD'UP : l'un de la fondatrice, l'autre du Président et un troisième texte commun.
Suivent les voix de OLD'UP qui expriment leurs représentations et leurs motivations de OLDUPiens.
>>> POUR LIRE UN TEXTE dans son INTEGRALITE : cliquez sur la ligne encadrée bleu ci-dessous et le texte se déroule.
>>> Marie-Françoise Fuchs - Fondatrice de OLD'UP écrit :- Marie-Françoise Fuchs
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L’approche des « personnes agées » dans notre société aujourd’hui pose plusieurs questions fondamentales. J’aimerais insister sur la question de la « participation », et de « l’utilité » des « vieux » dans la société, où tous les âges ont à trouver leurs places, leur rôles et leurs fonctions…Etre vieux ne signifie pas la fin de notre capacité à êtres citoyens responsables du présent et de l’avenir de notre société. Tous les « vieux » ne sont pas des « malades » qu’il faut bien entendu aider à vivre le mieux possible. 90% des Seniors ne sont pas « dépendants » ou atteints de pathologies graves. Le temps qui nous est donné après la retraite, avant de mourir est le plus souvent long, émaillé de pluri-mini-handicaps, de deuils. Cependant, il est aussi ouvert à de nombreuses et heureuses découvertes, à des rencontres significatives, à du sens, à une nouvelle spiritualité, à de nouvelles formes de participation.Les « vieux » peuvent apprendre, encore et encore, faire l’apprentissage de leur vieillissement, se l’approprier, l’apprivoiser et en développer tous les bienfaits liés à leur expérience et à la liberté de penser qu’ils ont acquise. Il leur faut du collectif communiquant, du temps et de l’accompagnement. (Dans l’apprentissage des moyens du digital, notre expérience associative montre la nécessité pour réussir à accéder à une compétence efficace, d’apprentissages répétitifs, de temps d’appropriation plus longs que pour les plus jeunes, mais d’une réussite certaine à condition qu’il y ait un accompagnement personnalisé durable mis en place ensuite, qui soit à la disposition pour pallier les petites « pannes » successives non solubles par le « vieux » lui-même.)Développer notre curiosité, notre offre d’accueil empathique peuvent faire merveille pour apporter à des jeunes un socle d'envol. Le temps long et disponible dont nous pouvons déguster les bienfaits nous a dotés de capacités aux nouvelles rencontres aux échanges fructueux. Favoriser et organiser ces possibilités serait à développer…Nous avons une tâche immense à inciter, soutenir, accompagner le développement de la responsabilité et de l’encouragement aux « vieux » pour qu’ils trouvent l’énergie et l’audace de participer à l’avenir de la société dont ils font partie et de les convaincre du bonheur et du devoir qu’ils ont d’être présents dans le développement de cette société (à laquelle nous aspirons) solidaire et motivée de demain.
>>> Philippe Gutton formalise dans cet écrit sa vision de OLD'UP
- Philippe Gutton
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OLD’UP est un réseau d’échanges, d’actions et de recherche. Son objectif est de travailler à faire reconnaître la notion de « vieillissement créateur », indispensable au « bien vieillir » des aînés et à la cohésion sociale entre générations.
1 - Le vieillissement est conçu, vu et vécu comme un processus disqualifiant : dépendance, fragilité, vulnérabilité, limitation d’autonomie, alors que ces qualificatifs ne concernent en fait qu’une minorité (moins de 20% d’une génération). Tout se passe comme si l’aîné était méconnu, invisible ou considéré comme un objet d’assistance, de commisération, voire comme un parasite, autrement dit comme s’il devenait un sous-adulte. Soumis ou révolté, il a malheureusement tendance à adhérer à ce statut d’exclusion : il s’auto-dévalue. Alors que l’on invoque un droit à la différence, le vieillissement reste pensé en termes d’inégalité. Le senior doit dénoncer ces représentations de lui-même qui réduisent la valeur et le sens de la vieillesse. On ne peut nier les incitations sociales à l’inactivité, mais ce n’est pas une raison pour les accepter.
2 - Accolé aux représentations négatives du vieillissement, le mot « créateur » est positif. Dans toute situation et évolution vieillissante, le sujet peut se construire-reconstruire autrement : renaissance identitaire ? Nouvel apprenti, il affirme sa capacité d’autonomie de personne. Le vieillir peut être considéré comme une création de moments humains de vérité et de vie, en réseaux d’amour et d’amitié. Il n’y a pas d’initiative possible si l’on est seul. En outre, le regard porté sur l’aîné par les autres et par lui-même change positivement lorsque celui-ci est socialement inclus.
La mission d’OLD’UP est de proposer et de réaliser des évolutions qui permettent d’être pleinement acteur de sa vie, de s’accomplir en fonction de ses souhaits, de ses capacités, et de répondre aux besoins de la société. Aucune cohésion sociale ne serait possible si une part croissante de cette population, dont les aptitudes sont préservées, restait exclue d’une participation active aux relations intergénérationnelles.
OLD’UP souhaite réunir les aînés de plusieurs générations et de divers milieux sociaux qui, refusant toute exclusion sociale, cherchent de nouvelles expériences, en matière :
- de liens personnels, d’apprentissages, de transmissions, d’échanges de paroles et d’actions ;
- de liens de groupes, de réseaux, d’expression et de débats ;
- de transformation des lieux de vie à domicile et en institution (représentation des usagers) ;
- d’interventions interactives en politique sociale, nationale, européenne.
Ces mises en place constituent un travail de longue haleine, mené en équipes, selon les thèmes choisis et compétences de chacun.
Quelques mots sur le parcours du Professeur Philippe Gutton :Psychiatre, Psychanalyste, Docteur en Médecine, Docteur en Psychologie, Docteur en Lettres et Sciences Humaines.
Professeur émérite des Universités (Université Paris VII et Université d’Aix-en-Provence)
Fondateur (1983) et Directeur de la Revue Adolescence de 1983 à fin 2013
Fondateur (2003) et Directeur de l’École des Parents et des Éducateurs d’Aix et du Pays D’Aix de 2003 à 2013
Ancien Président de la FNEPE
Président d'OLD'UP depuis mars 2016
Site de la revue Adolescence : www.revueadolescence.fr
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>>>TEXTE du 4 décembre 2018 de Philippe Gutton président de OLD’UP et de Marie-Françoise Fuchs Présidente d’honneur de OLD’UP
- M.F. Fuchs et P.Gutton prévention de la perte d’autonomie
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UNE PRÉSENTATION SUCCINTE DE OLD’UP, dans le cadre de la prévention de la perte d’autonomie, Atelier 5
L’association OLD’UP est constituée de Vieux, voire de très vieux, « Plus si jeune mais pas si vieux » qui souhaitent donner du Sens, du Bonheur et de l’Utilité à l’allongement de leur vie. Il se veulent des participants actifs, des citoyens à part entière, inclus dans la marche de la Société. « L’avenir dépend aussi des plus de 60 ans. »
OLD’UP centre ses réflexions et ses actions sur la participation relationnelle des personnes âgées. Cette participation inter-relationnelle est selon nous fondamentale. Elle a une fonction et une valeur de prévention et de traitement des pertes d’autonomie, prône la qualité des liens avec les autres. L’investissement personnel que ces liens impliquent et leur place accordée dans la vie quotidienne constituent une dynamique fondamentale s’opposant aux fragilités et vulnérabilités provoquées par le vieillissement biologique.
La perte éventuelle du désir de la relation vient conforter des comportements de retrait, de pessimisme, de dépression dont il est alors difficile de sortir. Une participation à la vie sociale même modeste dès le départ à la retraite, pourrait être une mesure préventive efficace. Être appelé à intégrer une équipe, apprendre à coopérer dans son voisinage, exercer une activité qui prenne en compte vos compétences, qui vous plaise avec d’autres sont des gages d’inclusion sociale qui n’ont pas de prix.
Le maintien des liens, le maintien de l’utilité, donnent sens.
La pensée de l’adulte âgé dans ses imaginations toutes personnelles, la réalité de ses affections, ses gestes, ses paroles prononcées, écoutées et entendues, autant d’expressions de partage affectif avec les autres et précisément certains autres particulièrement investis, quel que soit leur âge. Autant de facteurs (inter et intra-générationnels) - impondérables selon les nstatistiques habituelles qui montrent l’importance de asolitude -sont néanmoins fondamentaux en faveur du maintien de l’autonomie des personnes. Les liens, l’affection, l’amour, l’amitié, la tendresse viennent justifier la vie et les idéaux du sujet vieillissant qui dès lors tente de garder son autonomie et peut y parvenir. Les modalités de relations participatives supposent que le sujet vieillissant soit reconnu en tant que citoyen à part entière dans les groupes dans lesquels il vit (sa famille en particulier), dans les milieux institutionnels et auprès de leur personnel, disons dans la société en général. Il est reconnu en tant que personne semblable et différente sans inégalité. Sans cette reconnaissance digne et respectueuse, sans la liberté de chacun, pas de possibles liens humains d’une qualité suffisamment chaleureuse.
Agir ensemble, mais aussi « apprendre » et parvenir à un degré de compétence reconnue sont des facteurs majeurs de restauration de l’estime de soi, de l’amour de soi et donc de l’amour de l’autre. OLD’UP tente d’inciter et d’accompagner chacun de ses membres dans ce chemin valorisant et réchauffant du partage réussi, entrepris « ensemble ». Nous sommes des apprentis de cette nouvelle tranche de vie, « apprentis centenaires » ! Quel défi et quelle chance pour nous et pour la société !
L’importance accordée aux liens humains justifie de développer les relations sociales à la condition et à la hauteur de leur valeur affective tels que certains projets le souhaitent, certes avec des professionnels et des bénévoles
La constitution d’un texte législatif devrait reposer en grande part sur les seniors Réinsérés et incités à développer leurs goûts et leurs capacités au profit d’un public varié, de toutes générations, dans des « postures » d’accueil, de savoir-faire, de compagnonnage, dans une dynamique forte et joyeuse.
Nous insistons ici, sur la formation et la sollicitation de bénévoles compétents, valorisés et reconnus comme des membres à part entière d’une société incluant toutes les étapes de la vie par des citoyens ayant tous une fonction et un rôle particuliers mais également importants.
Ce texte est téléchargeable en PDF en bas de page.
DES TEXTES OLD'UP qui portent la voix de OLD'UP.
- 2021 / OLD'UP Un point d'attention par Nancy de La Perrière qui suscite des commentaires...
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OLD’UP – Un point d’ATTENTION
Une caractéristique d’OLD’UP qui la distingue, me semble-t-il, de beaucoup d’autres association également préoccupées du bien-être des vieux : l’accent mis dès sa fondation sur la qualité « d’être » de ses membres, autant que sur le bien-fondé de leurs « actions ».
Cet aspect de l’Association n’est sans doute pas évident pour les plus jeunes qui nous rejoignent, dont la vigueur et la capacité d’agir sont des atouts précieux.
Le recrutement de nos membres se fait aujourd’hui à un moment de la vie assez proche, me semble-t-il, de la retraite. Ceci explique le désir – voire l’impatience peut-être – d’une insertion active dans la société. Je ne doute pas que, grâce aux nouveaux arrivants, le souhait de OLD’UP se réalise de mieux en mieux : à savoir que ses membres soient reconnus comme citoyens à part entière, les « vieux » enfin dotés d’une véritable reconnaissance d’existence.
A l’époque où les « aînés » - que je me permets de représenter- le désir principal était, je pense, de ne pas prendre le risque de l’isolement et de s’entourer de nouveaux « amis ». Le récent livre de Marie-Françoise témoigne du reste que cette attente a été largement satisfaite.
Naguère, nous ne nous aimions pas, ce qui avait un effet rétro-actif : la société n’aimait pas les « vieux ». Puisque les vieux ne s’aimaient pas, en tant que tels, la société ne pouvait pas les valoriser. Il fallait donc changer notre regard sur nous-mêmes. Une victoire – et pas des moindres – a été attestée le jour où l’une d’entre nous (aujourd’hui décédée) a déclaré « Avant de venir à OLD’UP j’avais honte d’être vieille, aujourd’hui, j’en suis fière ».
Ce bref retour sur le passé a pour but, parallèlement à nos actions, que ne soit pas laissée de côté, à OLD’UP, l’attention portée à notre propre regard sur nous-mêmes, ceci collectivement et individuellement. Et cela justifie, me semble-t-il, l’attention que nous portons à la manière dont nous vivons notre propre vieillissement.
Nancy de LA PERRIERE
- Martine Gruère réagit
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Merci beaucoup pour cette réflexion. Elle nous rappelle l’un des fondements identitaires de OLD’UP qui doit absolument se poursuivre dans les années à venir –même s’il n’est pas toujours facile à entendre et porter…Comment entendre l’autre si l’on ne s’entend pas soi-même ? –au moins à minima-
L’autre pied de OLD’UP c’est l’ouverture aux autres, à la société et donc nos engagements dans des observations, le recueil de témoignages, des « recherches-actions » qui peuvent contribuer –nous l’espérons- à mieux prendre en compte les vieux, tous les vieux, dans ce qu’ils sont et souhaitent être
…Et comme il faut toujours un 3e pied pour tenir en équilibre, il s’agit selon moi de la chance de nos rencontres, de nos amitiés autour du projet, de l’utopie qui nous rassemble –qui nous cimente ?- « Donner du sens , de l’utilité et du bonheur à l’allongement de la vie »… « Porter la voix des vieux »…d’autant mieux que nous sommes vieux nous-mêmes.
- Geneviève Mansion répond.
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Ce beau texte de Nancy nous rappelle nos idées et désirs fondateurs.
Tu mets des mots justes , et ce n’est pas toujours évident, sur ce qui fait le « cœur » de OLD’UP par rapport à d’autres associations qui « s’occupent des vieux » .
Ce n’est pas toujours compris et nous nous heurtons à la difficulté de faire passer ces « bases » fondatrices auxquelles nous tenons .
De « jeunes postulants » plein d’allant et militants dans l’âme voient ce souci d’un travail sur l’image de soi et du vieillissement comme une préoccupation accessoire.
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Un message de Bernadette Aumont (mars 2019) :
"Vivre nonagénaire… Je ne m’attendais pas à faire cette expérience..." -
"Vivre nonagénaire… Je ne m’attendais pas à faire cette expérience. Appartenir à une génération méconnue sauf de ceux qui sont en train de la vivre. J’ai perdu mon mari, tous mes frères et sœur, tous mes amis très proches, et si je ne vais pas à la recherche de ceux qui ont le même âge, je ne peux parler avec personne de ce que je vis. C’est une grande solitude. D’où l’idée d’aller à la rencontre de nonagénaires et de me donner en même temps qu’à eux la possibilité de parler de ce vécu méconnu, (sauf à travers les récits de descendants, de soignants et de chercheurs)".
Bernadette Aumont (mars 2019 )
Pour lire la suite télécharger le PDF en bas de cette page. -
Un message du Pr Philippe Gutton, président de OLD'UP (mai 2020) :
A propos de l'Europe dans ce temps de crise -
A propos de l'Europe dans ce temps de crise :
Que ce soit dans notre vie quotidienne en ce moment ou dans nos modes de vie de façon plus générale, je prends de plus en plus conscience d’un paradoxe omniprésent. Le coronavirus est un facteur de cette prise de conscience : c’est une formidable puissance de création de paradoxe ; par exemple lorsque nous sommes appelés à la fois à nous confiner et à nous déconfiner dans le même but de lutter contre ce puissant virus. Cette force du paradoxe dont il est porteur travaille à l’encontre de ce que nous considérons comme la société contemporaine, une société marquée par les progrès scientifiques, les relations internationales, l’économie prévalente et se privatisant, la destruction de l’humain... Reconnaissons que ce pouvoir anti-sociétal mondial du virus est bien plus immense que le pouvoir des opinions écologiques actuelles, comme par exemple l’effondrement du trafic aérien...
Réalisons-le : le paradoxe dans lequel nous sommes pris sera-t-il facteur de prise de conscience, ou bien les situations qu’il provoque seront-elles source de folie publique et privée ? On peut certes en rire, se battre, mais surtout en pleurer et réfléchir ensemble.
Félicitons l’Europe, le 9 mai, si elle parvient à ce que l’on pourrait désigner comme des solutions démocratiques. -
Un message du Pr Philippe Gutton, président de OLD'UP (avril 2020) :
Covid 19 - Confiner ou déconfiner les vieux ? L’association OLD’UP s’inquiète des mesures annoncées. -
Covid 19 - Confiner ou déconfiner les vieux ? L’association OLD’UP s’inquiète des mesures annoncées.
Le confinement présent et à venir ouvre deux champs de réflexion sur notre humanité.
Pour beaucoup de citoyens, le confinement est vécu comme un emprisonnement et, à ce titre, il est à l’origine de différentes formes de dépression. Chez le sujet âgé en particulier, nous savons scientifiquement que le confinement est source de détresses pouvant aller jusqu’à la mort. Cette affirmation ne relève pas de la croyance : il s’agit d’un fait médical reconnu. L’épidémie met ainsi les EHPAD face à une alternative en contradiction paradoxale : confiner les personnes âgées pour les protéger du Covid 19 ou les déconfiner pour les rendre à la vie ?
En démocratie, la notion d’âge peut donner lieu à des discriminations perverses. En l’occurrence, avec le Covid 19, le gouvernement qui gère la pandémie pourrait parfaitement prendre des mesures souples et personnalisées, incitant à la prudence les sujets âgés déjà malades (cœur, poumon…) et de ce fait particulièrement exposés au virus.
L’association OLD’UP s’est donné comme mission d’écouter et de transmettre la parole des citoyens âgés, voire très âgés. Elle leur donne ainsi un moyen de se défendre contre les forces sociétales qui les déshumanisent. Et ce faisant, elle les encourage à profiter d’une longévité qui est une des gloires de la science.
Nous souhaitons que les mesures de déconfinement prennent en compte cette nécessité de donner aux personnes âgées le même droit à la vie quel que soit l‘âge atteint.
Texte 19 04 2020 en pdf à télécharger en bas de page.
Contact presse: Lydie de Loustal lydie.deloustal@numericable.fr -
Un message du Dr Marie-Françoise Fuchs, présidente d’honneur de OLD’UP (avril 2020) :
Concertation, « AVEC NOUS », LES VIEUX. -
Concertation, « AVEC NOUS », LES VIEUX.
Comme le disait si bien Emmanuel Hirsch dans son intervention face à Jean Jacques Bourdin, le 16 avril, LA CONCERTATION est une ardente nécessité pour que les « SUJETS » dont il est question ne deviennent pas les « OBJETS » de décisions les concernant, « pour leur bien », mais sans eux, indépendamment de leur avis, de leurs besoins tels qu’ils les ressentent. L’urgence, à certains moments impose des choix sans concertation, l’urgence ne peut s’étendre indéfiniment dans le temps, il advient un moment où la réflexion s’impose et là, elle ne peut être comprise et adoptée sans que les personnes concernées en soient « partie décisionnelle ».
A tous les moments de nos vies, il arrive que l’on doive choisir entre deux « RISQUES ».
OUI, qui peut décider pour un autre, le risque qu’il y a lieu de choisir et d’assumer et « qui » va en payer les conséquences ?
Nous sommes souvent bridés en vieillissant, il y a comme un vouloir de nous empêcher de prendre des risques. Pour nous protéger, nous sommes infantilisés. Au nom de « notre » vie on nous empêche de vivre. Le principe de précaution est dit-on bien là pour nous protéger, mesure-t-on la privation de « liberté » qu’il nous force à vivre ? Attention nous pourrions avoir le sentiment de devenir les marionnettes de nos protecteurs, d’être instrumentalisés... à quelles fins ? et au bénéfice de qui ?…
Dans quelle mesure notre libre arbitre serait-il vraiment incapable de nous maintenir dans des propositions raisonnables. Nous connaissons bien les écarts de certains à la conduite automobile, il faut quelque fois freiner cet usage pour certains, inconscients de la détérioration de leurs réflexes qui les rend dangereux, mais est-ce une raison ? –un droit ? - pour empêcher des projets personnels dans d’autres domaines ??
La question de la mesure, de l’équilibre entre lois et libertés se pose. L’évaluation du danger pour soi et pour les autres est légitime. Nous pensons à OLD’UP que cette évaluation est trop souvent trop restrictive et non négociée mais imposée +++
Participons à la négociation, à la concertation, comprenons mieux, soyons éclairés sur les conséquences des risques que nous VOULONS prendre, voyons notre intérêt et celui des autres, prenons aussi des risques qui soient compris et entendus. Si l’on triche avec les recommandations qui font loi, n’est-ce pas le seul langage qui nous reste parfois pour confirmer notre existence de Sujet ?
Des progrès exceptionnels ont émergé ces dernières années, par exemple dans le consentement au traitement proposé et conseillé dans les maladies graves, le choix respecté des volontés anticipées etc.
Pourquoi, soudainement ces marques de respect pour « la personne » et des risques qu’elle choisirait de prendre, s’effaceraient-elles à cause de cette pandémie ???? Offrez-nous la considération de nos personnes, donnez-nous la chance de participer aux décisions qui nous concernent !
Texte 19 04 2020 en pdf à télécharger en bas de page. - Un message du Pr Philippe Gutton, président de OLD'UP (mars 2020)
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"La forte mortalité dans les Ephad nous angoisse. Elle impose une prise de parole de OLD'UP. La crise par sa définition même met en face à face deux certitudes contraires :
- la nécessité du confinement dans un objectif anti épidémiologique,
- la nécessité vitale reconnue concernant des sujets en situation de dépendance de ne pas être seuls, de rencontrer de parler, d’écouter, « d’être avec ».
Isolement et lien sont aujourd’hui les deux exigences paradoxales pour éloigner un destin mortel.
Les directions administratives, celles des établissements, les soignants ne peuvent trouver de solutions par une décision générale. Seuls sont valables les aménagements chaleureux selon chaque personne, son entourage, chaque groupe, et d’abord le personnel soignant lui-même en souffrance.
OLD'UP est sensible au recueil ému de la parole des personnes âgées où qu’elles soient. Nous affirmons l’échange même difficile, comme fondamental à la vie. Soignants et soignés, en cette cruelle situation, nous sommes avec vous, nous cherchons à l’être, dans la mesure où nous le pouvons."Ph. Gutton avril 2020
Pour lire les messages de plusieurs responsables de l'association OLD'UP : Paroles de... OLD'UP confinés
PAGE NOS ACTUALITES https://www.oldup.fr/atelier/nos-actualites/970
ET > Pour que les plus âgés donnent de la voix, OLD'UP publie une enquête nationale. Résultats à lire ici
Cliquez sans hésiter, sur une de ces références pour en savoir plus…Fichier attaché Taille Vivre Nonagenaire de Bernadette Aumont.pdf
127.45 Ko texte P Gutton 19 04 20.pdf
42.21 Ko TEXTE présentation 2018.pdf
66.32 Ko Concertation Av 2020 MFF.pdf
99.33 Ko Mai 2020 D. Coum.pdf
264.7 Ko Témoignage Marie Geoffroy.pdf
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