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Bienvenue sur le site internet de l’association OLD’UP, « plus si jeunes mais pas si vieux ». Découvrez qui nous sommes, nos actions, nos projets, nos propositions. Ecrivez-nous, faites-nous part de vos commentaires et de vos réflexions !
Vous pouvez nous rejoindre en adhérant à l'association. Tout est expliqué ici. Adhésion possible en ligne ici.
OLD’UP envoie une lettre d’information tous les quinze jours. Si vous souhaitez la recevoir, n’hésitez pas à nous envoyer un message avec vos coordonnées.
Le comité scientifique de OLD'UP est composé de personnes désireuses de participer à des projets de recherche-action et de réflexion.
Ces projets concernent le vieillissement et les relations entre générations, ou sont des projets de recherche de type plus universitaire.
Ils sont menés par de petits groupes et bénéficient de l’aide des du président de OLD'UP entouré d'experts qui peuvent les accompagner, participer à leur structuration, leur méthodologie et leur menée à bien.
Il peut être fait appel également au réseau scientifique de OLD’UP, constitué de personnes ressources, ayant accumulé des compétences professionnelles et intellectuelles.
Le fonctionnement du comité
En 2024, le Comité Scientifique de OLD'UP est présidé par Jean-Daniel REMOND. Outre les membres du Conseil d'Administration, des experts sont sollicités.
Le fonctionnement du comité est fluide, participatif et collégial.
Des petits groupes peuvent se constituer autour d’un projet, et solliciter l’accompagnement du président pour le structurer, construire une méthodologie et le mener à bien.
Des personnes individuelles peuvent de même lancer une idée qui circulera et fera son chemin dans l’association jusqu’à devenir un projet.
Des séances de réflexion ou séminaire peuvent être organisés pour réfléchir à une idée ou un projet, et le relier avec des grandes questions de société formulées en questions scientifiques.
Le président, ainsi que toutes les personnes impliquées dans le comité scientifique, peuvent mettre en relation des membres de OLD’UP avec des personnes ressources du milieu universitaire ou professionnel, ou celui des entreprises.
Le comité scientifique se met à la disposition de OLD’UP pour étayer les réflexions de l’association, tant au point de vue méthodologique, des connaissances, de l’état des recherches sur un sujet donné que sur les mobilisations des personnes ressources, expertes du sujet.
Vous pouvez écrire à contact@oldup.fr ou téléphoner au 06 72 53 55 51.Histoire du comité
Le Comité Scientifique de OLD’UP a été créé dès 2008, en même temps que l’association. C’est en dire l’importance fondamentale.
Il a tout d’abord été présidé par le professeur Maurice Tubiana et Claude Vimont. Tous deux ont activement travaillé à sa mise en place. Claude Vimont a produit de nombreux textes sur l’accessibilité.
Le docteur Marie-Françoise Fuchs et le professeur feu Robert Moulias ont pris la suite. Sous leur direction, le Comité Scientifique a mis en œuvre de nombreux projets.
De 2021 à 2023 , le Comité Scientifique a été co-présidé par Blandine Destremau et Jean-Luc Noël.
Marie-Françoise Fuchs, fondatrice et présidente d'honneur de OLD’UP, reste très présente et active au sein du comité.Découvrez ci-dessous deux textes fondateurs.
- Un texte de Marie-Françoise Fuchs
-
Longévité et immortalité : la vieillesse, un enjeu sociétal
Ce texte a été écrit par Marie-Françoise Fuchs pour la revue "Gérontologie et société" (2016, n°151, vol. 38). Inspiratrice de nombreuses activités et recherches-actions, Marie-Françoise Fuchs représente OLD'UP dans plusieurs instances.
Avant de partager quelques réflexions sur ce sujet, je souhaite vous dire brièvement qui nous sommes. « Plus si jeunes mais pas si vieux », nous sommes des « vieux », des « Octo+ », issus de la nouvelle longévité, qui se sont réunis dans l’association OLD’UP. Nous sommes les témoins, les participants du « vieillissement durable », les bénéficiaires de l’allongement de la vie, « les apprentis centenaires » placés en premiers de cordée de ce temps en plus que notre civilisation nous offre.
Optimiser ce vieillissement, donner du sens et un rôle sociétal actif à cette génération nouvelle, voilà l’utopie créatrice que porte depuis 7 ans l’association OLD’UP.
Apprentis centenaires, les « nouveaux vieux » d’OLD’UP explorent et expérimentent des possibles inédits.
À ce défi, enjeu sociétal majeur, quelles innovations ces témoins engagés vont-ils imaginer, créer ?
Ils parlent et font part de leur expérience, de leurs idées, de ce qu’ils ont réussi déjà à changer, ils ne se sont pas retirés du monde, ils travaillent en commun à donner du sens à leur vie et à être utiles à la société, ils tentent d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de la vie pour chacun. Ils s’inscrivent dans de nouveaux réseaux relationnels, prennent en mains les années qui leur sont offertes.
Hommes et femmes, ils vivent un cheminement dynamique et fructueux où chacun peut s’accomplir, personnellement et collectivement.
Les nouvelles générations du XXIème siècle, peuvent ouvrir le dialogue pour construire ensemble ce présent et ce futur, c’est l’objectif que partage les membres de l’association.
Mener des actions significatives diverses, se ressourcer dans la réflexion et la pensée partagée, s’investir dans des activités citoyennes accompagne notre quotidien associatif.
Apprendre encore et toujours pour continuer à comprendre et utiliser les outils de notre époque est un challenge que nous tentons de gagner par l’apprentissage continu de l’approche du « digital ».
Parler, comprendre le langage, les messages des jeunes qui communiquent par « texto », SMS, Facebook ou autre, etc., est indispensable à rester vivant, participer à la vie du monde. Nous nous efforçons d’acquérir ces moyens et ces connaissances.
Rester branché au monde est la condition de notre participation à l’avenir de ce monde. Nous représentons une proportion très importante de la population occidentale, nous ne pouvons pas être uniquement des « consommateurs » vivant aux crochets des plus jeunes, l’équilibre entre les apports des uns aux autres est essentiel à l’harmonie. Chercheurs nous sommes, nous allons vers la découverte, la création de nouvelles participations sociales qui nous correspondent, modestes mais vraiment utiles.
Apprentis centenaires est une image qui semble parlante. Puisque notre génération inaugure l’allongement de la vie d’une large cohorte, elle en vit l’aventure et la découvre. Chaque jour offre des paysages inexplorés, des rencontres inhabituelles, sans parler évidemment des outils issus du numérique qui nous obligent à leur apprentissage. Sans doute par le passé nos grands-parents ou arrières grands-parents ont dû apprendre à conduire alors qu’enfants ils avaient au mieux appris à monter à cheval !
Qui sont nos maîtres, nos enseignants ? Bien entendu les « jeunes », qui sont nés avec ces nouveaux outils, la vie pour ce qui est l’exploration du « vieillissement durable » qui nous est offert.
OLD’UP favorise le partage de ces apprentissages par l’offre de lieux de rencontre dédiés à ces explorations.
La dynamique est lancée, elle rayonne et ainsi peut éclairer et donner du sens et de la joie à partager.
Après cette présentation de OLD’UP, qui se veut le reflet de ce que je perçois et entends lors de nos réunions de groupe, de nos échanges informels ou formels, des discussions ouvertes que nous avons eues suite à l’invitation de la revue à produire ce libre propos, parlons du sujet de ce numéro, traité par notre groupe de « vieux » : « Longévité et Immortalité »
Abordons la question de la longévité.
Longévité : Vivre longtemps : pourquoi pas… Mais « bien ». Oui, suffisamment en forme pour que ce soit « une vie » !
Une affaire qui touche très particulièrement les OLD’UP, bénéficiaires et témoins vivants de cet âge d’or.
Nous sommes collectivement d’accord pour dire que vivre ces années en plus est une chance, une occasion de découvrir chaque jour de nouveaux aspects de nous-mêmes, de nos relations avec notre entourage, des beautés du monde, des développements technologiques, médicaux, etc. Suivre avec curiosité, liberté de penser et de réagir l’aventure de notre siècle est extraordinaire.
Même si les évènements ne sont pas toujours ce que nous espérons pour demain et après demain, nous espérons que nos valeurs humaines sauront se défendre des menaces extrémistes.
Notre rôle est précisément de nous attacher à faire témoignage des valeurs essentielles de notre civilisation, et à soutenir fortement le travail nécessaire à protéger notre planète de toutes les pollutions (celles qui touchent au climat, à l’atmosphère relationnelle et sociale, au terrorisme… aux extrémismes de tous genres.)
Quel voyage !! Nous partageons en y participant à l’évolution du monde qui nous fait tantôt rire tantôt pleurer, bien entendu, mais nous passionne. Nous avons à n’en pas douter besoin d’adoucir et de promouvoir l’amour de l’autre, la tolérance aux différences.
Nous suivons les méandres et les chemins auxquels nos enfants et petits-enfants sont amenés à agir, s’adapter, grandir…
Notre perception de ce qui nous entoure et des grands problèmes de notre époque devient différente, nous sommes souvent étonnés, heureux ou malheureux de l’évolution, notre responsabilité est moins engagée cela nous permet un peu de recul, d’humour. Cette nouvelle distance tient au fait que nous n’assurons plus le quotidien de nos proches (pas de responsabilités familiales, pas de nécessité de gagner notre pain quotidien pour le moment). Allégés de ces préoccupations, nous pouvons observer, penser, réfléchir aux grands courants qui traversent notre temps, partager avec d’autres nos réflexions, nos souhaits, avec joie et intérêt.
Nous ne sommes plus des acteurs de premier rang. Nous n’en avons plus les moyens, plus l’envie, nous sommes des observateurs, des recours « d’arrière-garde ». Nous savons notre impuissance à agir sur le terrain, mais cela nous permet cet autre regard qui va plus loin et voit plus largement l’horizon qui a le temps de se montrer. Nous avons cessé d’avoir le nez sur le guidon, ce n’est pas nous qui pédalons…
C’est paradoxalement le fait de notre fragilité, de notre lenteur, de la diminution de nos moyens physiques et de nos réflexes retardés qui nous donne ce nouveau temps de « vision » panoramique.
Oui, nous ne pouvons plus nous presser, nous jeter dans la mêlée, délivrés de cette responsabilité et de l’obligation de réactivité, répondre vite et fort ne nous est pas possible, nous y sommes résignés mais alors nous pouvons parfois conquérir le « SENS »… Il vient à nous, qu’en faisons nous, la question est là. Qui s’intéresse à utiliser ces fondamentaux entr’aperçus ?
À la recherche du sens, de nos vies, du destin de l’homme, nous pouvons aimer y donner notre attention, du temps, du partage… Qui est prêt à s’en servir ?
Nous sommes heureux d’être parfois utiles, de donner notre affection, de sourire à ceux qui veulent bien nous regarder et nous entendre…
La condition pour que cet allongement de vie (un cinquième de plus qu’au siècle dernier) soit désiré c’est qu’il nous permette de garder notre indépendance, c’est-à-dire que nos capacités mentales et physiques soient suffisamment correctes.
Garder l’œil ouvert, l’oreille curieuse et le pied levé sont des conditions indiscutables. Après, certains aimeraient la liberté de décider du quand et comment partir.
Mourir il faut, quand et comment sont de vraies questions, les réponses diffèrent pour chacun.
Nous aimerions avoir voix à ce chapitre, sans cesse ouvert mais vite refermé…
Encore ce « nous » qui est pour moi particulièrement souhaité et bien souvent partagé. Le sens de l’association OLD’UP, le pourquoi l’on s’y inscrit c’est pour cela que je me permets de penser, de dire, de communiquer c’est la raison d’être de ce mouvement, initié par les « vieux », voire « les très vieux ».
L’immortalité, ne pas « finir », ne pas « en finir » nous paraît être une utopie folle et néfaste. Les choses qui « n’en finissent pas » sont détestables !
Mourir ne nous fait pas peur, c’est « comment » qui nous inquiète.
« L’infini » est de l’ordre de l’impensable et très déstabilisant. On sait que c’est un des aspects des peurs profondes du très jeune enfant, qu’il a besoin de jouer avec des objets qui lui permettent un peu de maîtriser l’eau par exemple, il raffole des jeux où il verse, déverse et renverse avec une timbale l’eau d’une cuvette… La bienheureuse timbale maitrisée comme « contenant » lui enlève la terrorisante notion de ce qui ne peut se mesurer.
Pour nous, c’est le temps qui échappe à la mesure, mais chaque jour nouveau a un nom, un projet, un rendez-vous… C’est le présent, le cadeau qui fait sourire et profiter de s’éveiller.
Ce temps qui court puis ralentit parfois, ne peut être interminable… Quel ennui que l’interminable, pas d’espoir du lendemain, juste à prévoir la routine ! Ce qui est intense, nous nourrit d’émotions, c’est ce qui s’inscrit dans le temps, pas dans l’infini.
L’inachèvement est paradoxalement désiré et détesté.
Partir, mourir, est-ce une apothéose ou un enterrement dans l’obscur, l’oubli, le non-lieu ? Ou une transformation, une métamorphose indispensable pour donner sens à nos vies ?
Dans nos climats les saisons qui se succèdent nous ont appris la nécessité de la gestation en hiver pour que la naissance se fasse au printemps, puis que l’apogée de l’été avec sa maturation donne ses fruits. Il faut de l’automne pour que tombent les graines et les feuilles et que l’hiver puisse sous terre à nouveau faire germer le neuf, la création.
Nous aussi nous avons besoin de ces cycles, que naitrait-il de notre immortalité ???
Un danger de répétition, du tourner à vide, remplissage vide de sens.
La mort a un sens aussi fort que la naissance, nous ne pouvons pas nous passer des naissances, donc il serait fou de nous passer de la mort. La création est à ce prix, et qu’ils sont beaux les commencements.
Pour une longévité modérée, en suffisamment bonne santé nous sommes partants, c’est un cadeau, une opportunité magnifique et rêvée. L’immortalité nous paraît vide de sens.
C’est en raison de notre précarité, fragilité, que nous sommes animés, que le jour à suivre est espéré, prend tout son sens.
Jouer à l’apprenti sorcier peut nous amuser un moment, pas nous motiver pour de bon.
Quoi de neuf ? C’est une bonne question, à chaque jour suffit sa peine, nous ne pouvons pas envisager une continuité mimétique de notre présent.
Vivre une lune de miel éternelle, non, c’est indésirable, c’est sa finitude qui lui donne son prix, l’exception, l’émotion renouvelée.
Nous aimons vivre, échanger, penser, aimer, être aimés…
- Un texte de Robert Moulias
-
Ce texte a été écrit par le Professeur Robert Moulias. Professeur honoraire à l'Université Pierre et Marie Curie, décédé en février 2021, Robert Moulias enseignait dans plusieurs universités. Il était "past-president' de l'International Association of Gerontology and Geriatrics-European –Region, membre du Comité Scientifique de la Fédération contre la maltraitance et de la FIAPA. Il a présidé pendant 28 ans la Commission Droits et Liberté de la Fondation Nationale de Gérontologie.
1) Si on regarde la géographie de l'espérance de vie, on s'aperçoit que le "vieillissement" de la population est en fait un recul de l'âge de la vieillesse "physiologique". La longévité est le meilleur marqueur d'un "développement durable" (Longevity etc)
2 ) Il est scientifiquement démontré que la participation active des adultes âgés à la vie de la société (sociale, économique, culturelle et politique est le plus puissant facteur de "vieillissement réussi", alors qu'à l'inverse, repos, inactivité, inutilité sont de puissants facteurs de déclins cognitif et physique. Ce point de vue est partagé par les associations de "PA". je joins la version française du manifeste de la FIAPA (fed internationale de PA) ( Manifeste) . Favoriser le retour des vieux dans la vie sociale sous de nouvelles formes est aussi une nécessité démographique. Cette exclusion sociale est aussi une atteinte aux Droits (Déclaration de Liège).
3 ) Les adultes âgés ont des associations pathologiques complexes qui exigent un soin spécifique. L'envoi n'importe où des malades âgés en aval des urgences est un scandale quotidien y compris à Paris, dont les coûts humain et économique sont prodigieux. Permettre à chacun d'accéder à des soins appropriés est plus humain et plus économique. Cela implique de rompre des négligences et routines organisationnelles (soin inapproprié)
4 ) Malgré la baisse de l'incidence des troubles cognitifs, il existera toujours une minorité d'adultes âgés qui seront "dépendants" d'une aide humaine. L'absence de définition de cette situation s'oppose à sa prise en charge, par crainte d'une dépense illimitée ( déclaration personnelle d'une récente Sec d'Etat aux PA).
Définir un "Droit de la Dépendance" impliquerait de définir
- la "personne dépendante" (qui a toujours une autonomie qu'elle soit entière ou limitée), comment exercer ses droits et préserver sa liberté.
- le "proche-aidant" qui actuellement a sa liberté, sa santé et ses ressources compromises de façon démontrée a besoin d'un statut
- le professionnel de l'aide à la dépendance. Ce n'est pas le petit boulot d'un service à la personne
- les structures qui assistent ou hébergent ces personnes ont une autre mission que de simples "hébergement" et actes techniques, mais que "la dépendance ne soit plus vécue comme une déchéance". ( dépendance).
Pour en savoir plus sur ces questions, nous vous invitons à prendre connaissance des textes suivants :
- L'Appel de la Havane, Pour le droit des adultes âgés de rester des citoyens actifs participant à l'activité sociale, culturelle, économique, et politique de la société et construisant leur propre vie. Colloque FIAPA “Les droits de nos aînés dans le monde” - CUBA - Avril 2017
- La Dépendance des personnes âgées, Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental, juin 2011.
- R Moulias, S Moulias, Longevity the best marker for sustainable development, Internal Medecine 2016
- Déclaration de Liège, mai 2014.
Note : La FIAPA est la Fédération Internationale des Associations des Personnes Âgées.
Actualité du comité
En 2024, trois projets sous l'égide du Comité Scientifique sont en cours :
- L'enquête "Quel cadre de vie pour nos vieux jours ?" achevée et publiée en 2023, se poursuivra avec la publication à la fin du premier semestre 2024 d'un guide des bonnes questions à se poser pour bien vivre ses vieux jours.
- un évènement OLD'UP ME-ET comment être Vieux et citoyen en en France et au niveau européen s'est tenu le 3 février 2024;
- ELDERLY se poursuit avec pour objectif d'explorer, par le biais de groupes de parole notamment, le temps de la fin de vie au grand âge, un temps nouveau et inconnu...En 2024 une synthèse de cette action, presque une aventure, sera publiée
A noter que le groupe piloté par Blandine DESTREMAU de OLD'UP (et approuvé par le Conseil d'Administration) intitulé
"Un essai de compréhension de l'intergénérationnel" est arrivé à son terme en 2024. Pour en savoir plus, lire ci-dessous :-
Un essai de compréhension de l’intergénérationnel -
Un essai de compréhension de l’intergénérationnel
Responsable(s) du projet et de sa mise en œuvre : Blandine Destremau, Philippe Gutton
Objectifs et résumé du projet : à quelles fins, pour quoi ? Nous proposons un séminaire mensuel de réflexion au croisement des sciences psychologiques / psychanalytiques et de la sociologie, afin d’explorer les relations intergénérationnelles telles qu’elles apparaissent dans des savoirs constitués, pour l’essentiel dans la sphère universitaire. Nous nous proposons de partir de situations empruntées à des mythes (Œdipe), des biographies, des romans et des propres expériences de vie. Nous aspirons, par le biais d’une discussion encadrée, à esquisser de grandes figures des relations intergénérationnelles, de ce qui s’y joue aux plans individuel, familial, social, voire économique. Il s’agit d’un séminaire expérimental : nous souhaitons mettre en œuvre cette méthode pour élaborer des thèmes et pistes de recherche pour soit structurer une deuxième édition du séminaire de façon plus ciblée, soit élaborer un projet de recherche.
Actions à mettre en œuvre en précisant la cohérence avec le projet associatif de OLD’UP
Ce séminaire mensuel relève des actions lancées par le conseil scientifique d’Old’Up en 2021. Il s’inscrit dans plusieurs orientations de l’association :
- mettre en œuvre l’intention du conseil scientifique d’explorer le thème des relations intergénérationnelles pour dessiner des lignes pertinentes pour l’association ;
- lancer une action relevant de la recherche universitaire pour construire un autre espace de réflexion intellectuelle au sein de l’association, et pour contribuer à la visibilité de l’association dans les champs de la recherche et auprès de certains de leurs acteurs ;
- proposer des lignes de réflexion sur la façon dont l’association est impliquée dans les relations intergénérationnelles en son sein, dans ses implications avec des partenaires, dans sa parole publique, mais aussi dans le vécu des personnes membres ;
- complexifier la notion de « vieux » en explorant les dynamiques et relations intergénérationnelles au sein de ce groupe trop souvent amalgamé en un tout, alors qu’il met en relation plusieurs générations.
Mise en œuvre du projet : calendrier en précisant début et durée des actions : le calendrier est d’un séminaire mensuel, dont la date et le lieu dépendent des possibilités trouvées par l’association (Françoise Lavelle a été contactée).
Public concerné /ciblé : tous les membres d’OLD’UP intéressés sont invités à participer à ce groupe, que nous souhaitons relativement stable afin de construire une expérience partagée et cumulative. Nous souhaitons également y impliquer quelques chercheurs et invités extérieurs, afin d’enrichir la réflexion et la nourrir de leurs apports et réflexions.
Partenaires éventuels : Pour l’instant, aucun partenaire institutionnel n’a été inclus dans le projet. Une fois celui-ci lancé, nous pourrons envisager d’y associer un groupe ou une organisation de recherche plus formellement (c’est-à-dire, au-delà des personnes individuelles qui pourront participer au projet).
Les actions en cours
ELDERLY
Ce groupe est destiné à explorer des méthodes qui permettent aux personnes âgées, voire très âgées, désorientées, de continuer à échanger, à poursuivre des rencontres significatives, malgré leurs pertes graves des moyens d’expression traditionnelle et malgré leurs difficultés à se situer dans le temps et dans l’espace. Nous avons entamé le processus d'exploration et d'expérimentation de ces différentes méthodes. Une réflexion et une stratégie se mettent en place.REPRESENTANTS D'USAGERS
OLD'UP a reçu de l'ARS - Agence Régionale de Santé - l'accréditation de ses membres en tant que "Représentants d'Usagers". Par le respect des droits des usagers et de leurs familles - information, dignité, confidentialité, soulagement de la douleur, respect de la fin de vie... - les "Représentants d'Usagers" veillent à la qualité de la prise en charge, à la sécurité et au bien-être des usagers, dans les hôpitaux, cliniques et Ehpad.
Au-delà de la fonction d'assistance, ils portent les plaintes et réclamations des usagers devant les instances de l'établissement.
Responsables : Marie Geoffroy geoffroy.andre@wanadoo.fr et Genevière Dolivet genevieve.dolivet-charpentie@prange.fr.
QUEL CADRE DE VIE POUR MES VIEUX JOURS ?
Le projet se décline selon les objectifs suivants :
1. Dresser un état des lieux des besoins et souhaits des personnes âgées concernant leur habitat et leur lieu de vie lorsqu'elles deviennent dépendantes (au moyen d'une enquête dont la diffusion sera nationale) ;
2. Aller rencontrer et interroger des structures qui agissent dans le domaine de l'habitat des personnes âgées et sont porteuses de projets innovants (adaptation du logement, logement intergénérationnel, services proposés aux personnes âgées pour leur permettre de rester à domicile, habitat partagé et inclusif etc.), ceci afin de connaître leur offre, la manière dont elles l'ont bâtie et les avantages qu’elles proposent aux personnes âgées ;
3. Rédiger un "guide" contenant des propositions sur les attentes des personnes âgées en termes de logement et de cadre de vie, et d'adaptation des offres existantes.
4. Rencontrer des responsables politiques de différents niveaux pour non seulement recueillir leur point de vue sur l’habitat des personnes âgées en situation de vulnérabilité mais aussi pour leur présenter les demandes des personnes âgées elles-mêmes.
L'EUROPE ET L'INTERNATIONAL
Ce groupe OLD'UP, animé par Françoise Sauvage, Marie-Françoise Fuchs et Moira Allan, poursuit les objectifs suivants :
Approfondir nos connaissances, les actualiser. Participer à différentes actions, suivre les colloques et les réunions des instances oeuvrant pour l'Europe et dans le monde ;
Nous informer mutuellement et agir pour faire progresser la participation citoyenne dans des actions culturelles et sociétales soutenant la construction européenne, notamment par la reprise des cafés créatifs ;
Etre en liaison avec des réseaux internationaux liés à l'allongement de la vie : Age PlatForm Europe, le groupe de travail des Nations-Unies ou encore Pass It On Network.
Contacts : fr.sauvage@wanadoo.fr ; mffoldup@gmail.com ; moiraallan@yahoo.fr
Les actions menées à leur termeIMMERSION
Le groupe "Actions d’immersion" concerne l'expérience menée par un groupe de 20 membres de OLD'UP, accompagnés pour la méthodologie par Emicité : immersion de 25 heures dans un SSR, immersion de 25 heures dans 11 EHPAD, visites à domicile. Un livre bilan Mort ou vif en Ehpad (éditions ERES) est paru en février 2024.ETRE AGE ET ACTEUR DU DIALOGUE NUMERIQUE CONTEMPORAIN
Une action pilote concernant l’utilisation des tablettes numériques par les nonagénaires, innovante dans la façon d’appréhender la très grande vieillesse et le nonagénaire…ayant tant de choses à partager s’il en a l’opportunité. Et dans le même temps, l’ébauche d’une nouvelle compétence professionnelle.- En savoir plus
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Si les nouvelles technologies sont souvent décriées car elles semblent isoler le sujet dans quelque chose de très individuel et dans la rupture du lien à l’autre ; elles peuvent également se montrer comme un outil indéniable à son effet contraire : connexion, partage, communication, divertissement et échange sont les mots d’ordre de l’action.
Le cerveau regorge de surprises et sa plasticité ne cesse de nous étonner. Les apprentissages sont accessibles à tout âge, encore faut-il les solliciter de manière efficace. C’est l’idée que OLD’UP a souhaité promouvoir en organisant une action pilote : proposer un accompagnement du nonagénaire sur le terrain du numérique, des nouvelles technologies et plus particulièrement de la tablette numérique ; apprentissage basé sur l’échange intergénérationnel autour d’une culture commune et supporté par un outil ouvrant un champ de possibilité presque infini, contribuant au maintien durable de l’autonomie et du bien-être. Acquérir ou conserver des habiletés et savoir-faire facilite grandement l’acceptation et l’utilisation des aides technologiques au quotidien appelé à se développer.
L’idée a été tout autant permettre aux plus âgés de rester en contact avec les proches, familles, amis ou réseaux de sociabilité, être informés et attentifs à la marche du monde, s’amuser en découvrant les jeux en ligne ou sur la tablette, dédiaboliser le digital que de créer une nouvelle compétence, un nouvel emploi dans le champ du service à la personne.
Les nonagénaires intéressés à bien vouloir se prêter au jeu, ont fait part de leurs attentes quant à ce type d’action dans le cadre d’entretiens préalables et les formateurs ont été sensibilisés aux particularités de l’apprentissage pour un public âgé.
Cliquez sans hésiter, sur une de ces références pour en savoir plus…Fichier attaché Taille GÉRONTOLOGIE ET SOCIÉTÉ, N° 151, VOL. 38, NOVEMBRE 2016 LB_Longévité et immortalité_MF Fuchs_0.pdf 385.43 Ko