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Tous les mois, une nouvelle vidéo sur la chaîne YouTube de OLD'UP. A voir ici
 
Le livret compte-rendu de l'enquête sur le cadre de vie est paru. A télécharger ici

 

 

LE CNaV EN ACTION !

Le CNaV, c’est le Conseil national autoproclamé de la vieillesse, tout juste constitué, avec un comité de parrains et un collectif fondateur, dans lesquels on retrouve une des éminentes personnalités de OLD'UP : Martine Gruère.

Son objectif ? Que la cause de la vieillesse soit enfin prise en compte correctement par les politiques (la prochaine campagne présidentielle est une bonne occasion pour faire un peu de bruit).

Sa revendication principale ? la constitution d’un Conseil National Consultatif des Personnes Vieilles (CNCPV), auprès du Premier ministre (sur le modèle du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées – CNCPH), avec l’idée que rien ne doit se décider pour les vieux sans en avoir discuté d’abord avec eux ou avec ceux qui les représentent.

OLD’UP est naturellement très impliqué dans ce projet et nous vous tiendrons informés de ses avancées.

Pour en savoir plus sur le CNaV, télécharger le texte ci-dessous.

Le CNaV a fait paraître un manifeste. Vous pouvez également  le télécharger ci-dessous.

Pour en savoir plus sur le CNAV et l'engagement de OLD'UP, découvrez la vidéo de notre chaîne YouTube : Rien pour les vieux sans les vieux !

 

 ACTUALITES DU CNAV 

Actualités 2024

Véronique Fournier, adhérente OLD'UP et personnalité importante du CNAV, participe à la réunion générale de OLD'UP le 18 janvier. Le partenariat entre les deux organismes est entretenu au fil de l'eau avec plusieurs projets communs en cours. Véronique Fournier était également présente au dernier "5 à 7" de OLD'UP le 18 mars, sur le thème : L'EHPAD de demain.

Actualités 2023

Le Contre-Salon des Vieilles & Vieux, à Paris les 17, 18 et 19 novembre 2023
Organisé par le CNaV, le Contre-Salon des vieilles et des vieux s'est tenu à la Halle des Blancs-Manteaux de Paris. OLD'UP sera présent naturellement. Téléchargez le pré-programme en bas de cette page. Pour en savor plus, c'est ici.

Actualités 2022

Quelques informations récentes sur l'action du CNaV ont été données lors de la Réunion Générale de OLD'UP le 22 septembre. «Rien pour les Vieux sans les Vieux», à laquelle assistait Véronique FOURNIER, fondatrice du CnaV,avec 3 autres militants associatifs de la cause de l’âge.

Dans le cadre de la Semaine Bleue, le CNaV a accueilli le 5 octobre dernier tous ceux qui sont intéressés, dans une salle de la Mairie du 10e arrondissement de Paris.

Le CNaV a organisé une première réunion publique le lundi 14 février dernier, à la Cartoucherie de Vincennes. OLD’UP était naturellement présent.

A l'occasion des élections présidentielles, le CNaV fait circuler une pétition pour interpeller les candidats. Rien pour les vieux sans les vieux ! Vous pouvez la signer ici.

Partenaire du CNaV, l’association OLD’UP était naturellement conviée à la journée de réflexion organisée à la Cartoucherie de Vincennes le 17 mai 2022, sur le thème « Quels habitats pour nos vieux jours ? ». Martine Gruère, vice-présidente de OLD’UP a pris la parole pour présenter l’association et parler de l’enquête nationale lancée par OLD’UP et qui fait fortement écho au travail mené par le CNaV : « Quel cadre de vie pour nous demain ? »
Retrouvez ici le texte de son intervention.

 

Pour un éclairage intéressant, retrouvez Véronique Fournier sur France Inter (émission du 7 juin 2022). L'étude dont il est question dans l'entretien est ici.

Actualités 2021

Le CNaV a fait paraître une tribune dans le journal Le Monde daté du 21 décembre 2021. Son titre : Vieux et malades à nouveau interdits de visite : arrêtons cela ! La liste des signataires (dont Marie-Françoise Fuchs et Martine Gruère de OLD'UP) est ici. Pour lire cette tribune, cliquez ci-dessous. Cette tribune a été suivie d'un long article paru dans Le Monde du 28 décembre. D'autres articles et émissions ont été consacrés à l'action du CNaV. Vous pouvez télécharger ci-dessous la revue de presse de janvier 2022.

 

Vieux et malades à nouveau interdits de visite : arrêtons cela !

 

Depuis quelques jours, les appels en provenance des familles de personnes hospitalisées ainsi que des associations de défense des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) se multiplient. Face à la cinquième vague de Covid-19, tous dénoncent l’impossibilité, à nouveau, d’accompagner un (vieux) parent devant subir des examens ou se faire opérer, ou d’aller le visiter en institution.

Alors que l’on nous dit que, grâce à la haute couverture vaccinale, les Ehpad traversent sereinement cette cinquième vague épidémique et qu’elle les épargne, pourquoi à nouveau ces interdits ? Chacun sait les lourdes conséquences qu’ont eues ces mêmes décisions de fermeture lors du confinement de 2020. En outre, plusieurs instances officielles se sont relayées ces derniers mois pour alerter sur le recours abusif à ce type de pratiques.

Il en va ainsi de la proposition de loi adoptée à l’unanimité par le Sénat le 12 octobre : elle vise à créer un droit de visite dans les établissements de santé et les établissements médicosociaux, afin de rétablir un droit minimum d’humanité pour ceux qui subissent l’épreuve de l’institutionnalisation ou de la maladie.

Droits fondamentaux

Le rapport de la Défenseure des droits, en date du mois de mai, rappelle qu’interdire les visites aux résidents d’Ehpad constitue une atteinte inacceptable à leurs droits fondamentaux, susceptible de les conduire à perdre leurs repères existentiels, voire l’envie de vivre.

La décision du Conseil d’Etat du 3 mars a suspendu en référé l’interdiction de sortie pour les résidents d’Ehpad qu’avait recommandée à l’époque le ministère des solidarités et de la santé.

Le Conseil a estimé que cette interdiction était devenue disproportionnée, la majorité des résidents étant vaccinés et la vaccination reconnue efficace. Si c’était vrai en mars avec deux doses de vaccin, cela ne l’est-il pas encore plus avec trois doses ?

Si, malgré ces arguments accumulés, ces restrictions fleurissent à nouveau, c’est que certains craignent d’être tenus pour responsables en cas d’accident, et d’avoir à en assumer le risque judiciaire avec son corollaire financier. Notamment, le directeur d’établissement. La loi lui confère en effet la possibilité de prendre toutes « mesures particulières pour assurer l’intégrité physique et la sécurité des personnes et les soutenir dans l’exercice de leur liberté d’aller et venir ».

Tout devient alors question de personnalité, mais aussi de contexte d’exercice professionnel.

Difficile pour lui de s’y retrouver au milieu des injonctions contradictoires auxquelles il est soumis, entre les souhaits pas toujours convergents de l’ensemble de ceux qui gravitent dans l’établissement, les recommandations pas toujours très claires, voire franchement restrictives venues de l’agence régionale de santé (ARS) dont il dépend, auxquelles s’ajoutent trop souvent des sommations issues de la direction juridique du groupe (privé ou public) dont il dépend.

Dénis d’humanité

Récemment constitués en Conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNAV), pour porter la parole des vieux et faire que leurs droits soient mieux respectés en société, nous appelons solennellement à ce que ces dénis d’humanité en établissements médico-sociaux cessent.

Nous voulons que les mesures permettant d’assurer à la fois l’intégrité et la sécurité des personnes soient prises en codécision avec les premiers intéressés.

En Ehpad, une instance existe pour cela : le conseil de la vie sociale (CVS), dont tout Ehpad a l’obligation de se doter. Mais ces CVS ont du mal à devenir l’outil démocratique qu’ils devraient être. Aidons-les à cela. Faisons en sorte que les résidents y soient vraiment représentés. Combien sont-ils à être intégrés dans les CVS aujourd’hui ? A combien pose-t-on la question de leur consentement à une nouvelle restriction du droit de visite ?

Devraient aussi participer à ces décisions les représentants des familles de résidents, ainsi que ceux des personnels de l’établissement. Afin que le directeur puisse dans chaque lieu s’appuyer pour ses décisions sur l’avis de l’ensemble des personnes directement concernées, plutôt que d’agir seulement sous la pression d’oukases extérieurs.

Car qui protège-t-on avec ces interdits ? S’est-on interrogé pour savoir ce que préfèrent les résidents entre le risque médical d’être contaminé, si tant est qu’il existe encore, et le risque de revivre l’enfermement qu’ils ont subi en 2020 ? Il est grand temps de les considérer comme des citoyens, de leur demander leur avis, de défendre leurs droits. Nous y prenons notre part.

 

Cliquez sans hésiter, sur une de ces références pour en savoir plus…
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