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ARCHIVES OLD'UP / colloques

En 2015, OLD'UP a organisé un premier colloque : Comment l'esprit vient aux vieux. Affiche ci-contre.

En 2018, OLD'UP a organisé un second colloque : Longévité pour tous : une chance pour chacun, une chance pour la société.

Le colloque organisé par OLD’UP et soutenu par la Fondation Korian Pour le Bien Vieillir a eu lieu à Paris. Exposés et questions qui suivirent furent intéressants.

Les actes de ce colloque ont fait l'objet d'un livre publié en novembre 2018 dans la collection OLD'UP, éditions Inpress sous la direction du Pr Robert Moulias et du Pr Philippe Gutton : "Longévité pour tous: une chance pour chacun, une chance pour la société".

 

Voici pour illustrer le propos les liens pour visionner et télécharger les films du colloque (réalisation Frames Production - framesproduction.com) :
(si vous ne pouvez pas cliquer directement sur le lien ci-dessous, il faut le copier et le coller dans votre navigateur)

> Le temps qui passe : http://vimeo.com/130974428 (mot de passe: nancy)  vous pouvez vous inscrire sur VIMEO.
> Le temps qui passe (nouveau montage) : http://vimeo.com/139191647 (mot de passe: nancy)
> Octoplus : http://vimeo.com/127617772

Il s’est dit au cours de cette journée-colloque du 5 avril 2018 quelques petites phrases qui illustrent le propos du Vieillissement, et plus bas  vous pourrez lire des extraits de textes rédigés par  Robert Moulias et les slides de l'intervention du Dr Astrid Stuckelberger.

> Verbatim du colloque du 5 avril 2018 Un nouveau regard sur la longévité 

Ces citations et « verbatim » s’accordent à la pensée de OLD’UP, en voici quelques-uns qui illustrent le contenu de cette riche journée.

Robert MOULIAS : «La vieillesse n’existe pas dans le monde animal »(sauf chez les animaux domestiques). « Demain tous les nouveau-nés deviendront nonagénaires»

Monique PELLETIER : «Les très vieux ne veulent pas être considérés comme une caste à part».

Claudine ATTIAS : «Dans les démocraties, chaque génération est un monde nouveau ». «Le modèle à imiter est le jeunisme…il y a une dictature contre l’âgisme…». «Il s’agit de « vieillir jeune » ;  c’est un oxymore».

Jean-Marie ROBINE : «Il faut renoncer aux débats sur l’incapacité et réfléchir quant aux capacités ». 

Monique FERRY : «Le nombre de vieux invisibles augmente». «Si on est positif, il y a 7 ans de plus de vie». «Hors d’âge mais pas hors d’usage».

Astrid SUKELBERG : «L’âgisme, comme le sexisme et le racisme repose sur des stéréotypes». «Les vieux se perçoivent comme autodiscriminés».

> Des expressions recueillies et retenues dans les exposés des intervenants : « La philosophie de OLD’UP son éthique … une parole libérée, écoutée, diffusée …. ».

  • OLD’UP : « une identité groupale ».
  • « L’art de rester soi-même malgré et avec les difficultés du vieillissement ».
  • Il y a une «Fonction symbolique du Vieux ».
  • « Le développement durable du vieillissement ».
  • « Vieillir est un développement ».
  • « La longévité est le contraire du vieillissement ». Et la «Révolution de la longévité »
  • « L’essentiel de l’expérience humaine est entre ‘accomplissement et inachèvement’». «Il y a toujours de l’inachevé, mais aussi de l’accompli».
  • « 80% des vieux sont sans incapacités ».
  • « Des survivants faire des Vivants ».
  • «La société a besoin de s’adapter… Les vieux veulent rester actifs et responsables… Faire partie du corps social, un corps social réuni, pas dans des espaces clos… ».
  • «Les TGV (très grands vieillards) » et leurs conditions de vie et en particulier les conditions sociales auxquelles ils sont assujettis.

Dans les témoignages de Vieux pour un bon vieillissement se trouvent les termes : « Participation,  engagement, action de terrain, découvertes, curiosités, exister, être vivant, être soi-même, la rencontre avec soi-même, pouvoir se dire, une volonté d’être entend, stratégie » et aussi «Reconnaître les conditions dans lesquelles nous avons à vivre notre vieillissement ».

Sans mettre de côté quelques constats négatifs : «Discrimination par l’âge, autonomie parasitée, Vieillards invisibles, obstacles partout, Comment rester soi-même, fausses croyances, âgisme institutionalisé».

Philippe Gutton, à propos de cette journée, remarque : «Dès qu’on a dit quelque chose, son contraire est vrai… ».

Marie-Françoise Fuchs note : « Son d’âge » pour sondages  auprès des plus âgés.  Et ce qui aurait pu être une conclusion : «Ne pas avoir peur d’être vieux, c’est une chance ».

Vous pouvez télécharger le PDF de ce texte à droite de cette page.

> Une présentation / argument de Robert Moulias : Depuis plus d’un siècle et demi, l’espérance de vie croît et ce progrès touche progressivement tous les continents. Ces années de vie ajoutées viennent moins d’une plus longue vieillesse que d’un recul de l’âge de la vieillesse "physiologique" et d’un recul massif de la mortalité prématurée. L’expansion de cette "longévité pour tous" suit les progrès de l’hygiène, des modes de vie, de la médecine et surtout de l’éducation. La longévité d’une population est le meilleur critère de développement durable et de cohésion sociale. La principale menace démontrée sur cette longévité acquise vient de la baisse du niveau scolaire primaire. Suivent l’inactivité et l’isolement.

Ces années de vie supplémentaires en état de validité et de lucidité n’ont pas changé le regard politique qui confond vieillissement (apparition de déficits) et longévité (recul de l’âge d’apparition des déficits) – qui est l’opposée du vieillssement. Ce contre - sens fait présenter la "longévité pour tous", un des plus grands progrès sociaux de l’histoire comme une catastrophe ! L’exclusion sociale est devenue le principal problème des adultes âgés.  L’accessibilité à la vie sociale est de plus en plus limitée par des restrictions liées à l’âge chronologique (sous prétexte de précautions). Cet âgisme officiel vient ajouter des obstacles à la vie sociale, en plus de ceux liés à la réduction des ressources en particulier pour les veuves, à l’isolement et aux éventuels handicaps, d’apparition de plus en plus tardive.
La réinsertion dans la vie de la Cité de ces "vieillards invisibles" car non déficitaires sera le problème économique et social du XXIème siècle. De nombreuses solutions existent déjà, d’autres sont à expérimenter. L’exclusion de la vie économique, sociale, culturelle, politique d’une part croissante de la population ne peut persister. Certes c’est aux citoyens âgés eux-mêmes d’ouvrir ces nouvelles voies, mais aux obstacles de traditions obsolètes s’ajoutent ceux des règlements. Plus que d’une "Loi d’adaptation de la société au vieillissement", nous aurions eu besoin d’une "Loi d’adaptation de la société à la longévité".  Pour lire le texte complet... 

Vous pouvez télécharger le PDF de ce texte en bas de page.

> Retour sur l'intervention du Dr Astrid Stuckelberger "Obstacles à la participation des adultes âgés à la vie de la société entre âgisme et droits spécifiques aux personnes âgées et aux générations" :
Retrouver les slides de l'intervention du Dr Astrid Stuckelberger, avec notamment l'annonce de son prochain livre Longévité et vieillissement - Manuel de Vieillissement aux Editions Médecine et Hygiène
Vous pouvez télécharger le PDF de cette intervention en bas de page.

 

Le colloque a été enregistré, vous pouvez vous procurer cet enregistrement audio auprès de Congrès Minute : http://congresminute.com

contact : congres.minute@wanadoo.fr / 06 07 23 68 47

 

ARCHIVES DU COLLOQUE 2018 :

Un nouveau regard sur la longévité

Le discours dominant sur la longévité est celui de la crainte. Crainte de la "dépendance", des coûts, une vision "d’assistanat pour tous". La "longévité pour tous" est présentée comme un désastre, alors qu’elle résulte de façon démontrée d’un recul de l’âge de la "vieillesse" et de ses handicaps. Une chance pour chacun et une chance pour la société. Une majorité croissante de la population âgée et même très âgée est lucide et valide. L’exclusion sociale et le déni des Droits des adultes âgés seront demain incompatibles avec l’équilibre social.

Programme :

9h00
Ouverture
Pourquoi ce colloque ?
Philippe Gutton
, psychanalyste, professeur émérite des Universités, président de OLD’UP

9h30
Pourquoi on vit plus longtemps, ce qui fait obstacle
La vieillesse n’existe pas dans la nature. Elle est le propre de l’homme et des animaux domestiques. Depuis presque deux siècles, les progrès des modes de vie : éducation, hygiène, alimentation, conditions de travail, d’habitat, de transports, progrès médicaux (vaccinations, antibiotiques et récemment traitement des maladies cardio-vasculaires) s’accompagnent de progrès réguliers dans l’espérance de vie et d’un recul des maladies invalidantes. Mais l’inactivité mentale, physique et sociale, l’isolement, le faible niveau éducatif, le confinement au domicile restent des facteurs démontrés de vieillissement accéléré.
Ce sont la baisse du niveau éducatif de base et l’inactivité croissante à tous âges qui sont les plus grands dangers démontrés pour cette avancée spectaculaire qu’est la longévité.

Robert Moulias, professeur honoraire IPMC, co-président du Comité scientifique de OLD’UP

9h45
Première Table ronde
Demain tous les nouveau-nés deviendront nonagénaires
L’espérance de vie et le pourcentage de « Très Grands Vieillards » (« VOP ») sont les meilleurs marqueurs du niveau de développement d’une nation. Autrefois paradigmes de tous les maux de la vieillesse, les nouveaux nonagénaires sont de plus en plus valides et lucides. Cette nouvelle population n’avait jamais existé jusqu’à présent, sauf à l’état d’exceptions. Autrefois confinés au domicile ou en établissement, aujourd’hui et surtout demain, ils sont et seront de plus en plus demandeurs de sortir de cette exclusion sociale.
Population très hétérogène, comment les nonagénaires se voient-ils ? Comment sont-ils vus ? Quels sont et vont être leurs attentes, leurs besoins médicaux, psychologiques, sociaux, quel rôle pour les arrière-grands-parents ?

Modérateur : Pr Françoise Forette, médecin, ancien chef du service de gériatrie à l’hôpital Broca, à Paris. Comité scientifique France Alzheimer.
Monique Pelletier, ancienne ministre, membre du Conseil constitutionnel français
Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche médicale (INSERM), chercheur associé à l’Institut National d’Études Démographiques (INED) - Codirige le Groupement de Recherche « Longévité et Vieillissements »
Sophie Moulias, gériatre, membre du laboratoire d’Éthique Médicale et médecine (LEMML, EA 45569) Paris Descartes
Michèle Grosclaude, psychanalyste, maître de conférence, HDR, Université Strasbourg

11h15
Pause café

11h45
Deuxième Table ronde
Les obstacles à la participation des adultes âgés à la vie de la société
Les limitations d’accès à la vie sociale liés aux handicaps, fragilités, à l’isolement physique et à la solitude morale frappent davantage les générations âgées que les autres. Mais, bien plus, traditions, lois, règlements et l’âgisme favorisent l’exclusion sociale des adultes âgés quels que soient leurs souhaits, leurs compétences et les besoins de la société. Si les Droits (Rights)
sont les mêmes, le Droit (Law) limite les droits des adultes âgés par rapport aux adultes, les droits des adultes âgés handicapés par rapport aux adultes handicapés.

Modérateur : Benoît Verdon, psychologue clinicien, psychanalyste, professeur Université Paris-Descartes
Claudine Attias, sociologue
Albert Evrard, docteur en droit, chercheur à l'Institut Transitions, groupe interdisciplinaire sur les vieillissements (GRIVES), Université de Namur
Monique Ferry, gériatre, Association française des aidants, Commission Droits, et liberté, (FNG), membre de la Société française de la gériatrie et gérontologie (SFGG),
Astrid Stuckelberger, professeur Université Genève, psychologue gérontologue, expert ONU-EU

13h15
Collation sur place

14h30
Troisième Table ronde
Quels rôles pour les adultes âgés dans la société ?
Dans les nations où les adultes âgés dépassent ou dépasseront 25 à 30 % de la population, dans les territoires français ou européens où ils dépassent déjà 30 à 50 % de la population, le fonctionnement sociétal deviendra impossible sans la participation active de ces adultes âgés à la vie sociétale. Sous quelles formes nouvelles et anciennes ? Bénévolat, salariat, auto-entreprise, service civique et les nouvelles formes à inventer.
Modérateur : Philippe Gutton
Benoît Verdon
Luc Broussy
, professeur Sciences Po, Paris
Serge Guérin, sociologue, président du Comité scientifique de la Fondation Korian pour le bien vieillir
Marie-Ève Joël, professeur sciences économiques, Université Dauphine, membre du laboratoire d’économie LEDA
Jean-Luc Noël, psychologue clinicien gérontologie

16h00
Conclusions
OLD’UP : une prise de participation à la vie sociale par les aînés
C’est aux vieux eux-mêmes de réintégrer la vie de la société en investissant tous ses domaines : culturel, économique, éducatif, familial, politique, social. Avec la révolution démographique, l’avenir de la société est que les adultes âgés restent acteurs de la vie sociétale en fonction de leurs souhaits, de leurs capacités et des besoins de la société. Ceux qui auront des handicaps à compenser, seront d’autant mieux pris en soin que le regard sur le grand âge aura ainsi changé.
Marie-Françoise Fuchs, médecin, psychothérapeute, fondatrice École des Grands Parents Européens et d’OLD’UP, présidente d’honneur de OLD’UP, membre du Comité scientifique de OLD’UP
Christian Hervé, professeur des Universités en médecine légale et droit de la santé, directeur du laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale, Paris 5

 

Contact presse : 
lydie.deloustal@numericable.fr