DES INFORMATIONS EN BREF

Les géronpôles se développent
L’augmentation continue de la proportion de personnes âgées de plus de 60 ans dans la population française, qui n’est autre qu’une transition démographique, comporte de multiples dimensions qui modifient la société en profondeur.
Face à ces nouveaux enjeux, les gérontopôles sont des acteurs innovants. Ces structures nées de volontés diverses offrent un modèle de développement et d’intervention inédit. Elles prolongent l’action publique, en permettant des croisements de compétences entre les collectivités territoriales, les acteurs économiques, les professionnels et les citoyens. Ce sont également des lieux de co-construction entre usagers, professionnels, entreprises, donneurs d’ordre et tutelles diverses, permettant de dépasser les stratégies des différentes parties prenantes pour innover ensemble.
Si les pouvoirs publics encouragent la création de gérontopôles, il n’existe aucun modèle imposé, chacun adapte un fonctionnement qui lui est propre, en fonction de son histoire, de ses ressources et de ses objectifs. Une dizaine de gérontopôles sont déjà ouverts : Gérontopôle du CHU de Toulouse, PGI – Pôle de gérontologie et d’innovation Bourgogne-Franche-Comté, Gérontopôle des Pays-de-la- Loire, Gérontopôle Auvergne-Rhône-Alpes, Kozh ensemble – Gérontopôle de Bretagne, Gérontopôle de Normandie, Gérond’If – Gérontopôle d’Ile de France, Gérontopôle Sud, Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine.
L’association OLD’UP est naturellement très intéressée par ces structures et s’est impliquée à différents niveaux dans plusieurs d’entre elles, à Nantes ou en Ile-de-France par exemple.
A Tours, le Gérontopôle Centre-Val de Loire sera officiellement créé le 27 mars 2025. Le Professeur Bertrand Fougère en est le Président. Il connaît bien OLD’UP et nous a souvent écoutés et questionnés. OLD’UP aimerait par ce biais mieux s’implanter dans cette région où nous n’avons pas encore d’antenne.
Les vieux moins dépendants
Selon des données récentes de la DRESS, entre 2015 et 2022 et pour la première fois, la prévalence de la perte d’autonomie a reculé, passant de 10 % en 2015 à 8 % en 2022 pour les 60 ans ou plus qui vivent à leur domicile. Cette baisse a compensé la hausse du nombre de seniors sur la période, si bien que le nombre de personnes concernées a diminué (-180 000 personnes). Dans le même temps, la proportion de personnes âgées accueillies en établissement a elle aussi baissé ; la baisse de la perte d’autonomie est encore plus marquée chez les plus de 75 ans. Ces résultats, qui nous sont communiqués par l’IHU HealthAge, sont une très bonne nouvelle en ce début d’année 2025. Ils prouvent qu’on peut vieillir plus longtemps en bonne santé, grâce notamment aux dispositifs de prévention type ICOPE.