Surréalisme, au Centre Pompidou jusqu'au 13 janvier
Le centre Pompidou fête les 100 ans du Surréalisme avec une exposition mirifique. Elle nous a fourni un passionnant thème du jour. Le surréalisme, cette aventure artistique et littéraire exalte l’amour et la poésie, plonge au fond de l’inconscient, illustre le rêve et peint le fantasme. Au coeur de l’expo, le manuscrit fondateur du mouvement révolutionnaire le Manifeste du surréalisme signé en 1924 par André Breton. A voir jusqu’au 13 janvier 2025. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Comme il vous plaira, Hébertot, jusqu'au 31 décembre
La pièce de Shakespeare est à l'affiche du Théâtre Hébertot (Paris) jusqu'à la fin de l'année. Elle a donné lieu à un commentaire publié dans nos billets d'humeur. [C'est à lire ici]
Ne pas parler de sculptures peintes, Institut Giacometti, jusqu'au 3 novembre
Sous le titre Ne pas parler de sculptures peintes, l’Institut Giacometti présente un florilège de sa riche collection de plâtres peints agrémentée de quelques rares bronzes colorés. A voir jusqu’au 3 novembre.
Pour Giacometti, la couleur fait partie de la sculpture. Il la peint à l’huile comme les tableaux. Voyons donc Tête d’homme sur tige. On dirait une statuette d’un jeune roi d’Egypte généreusement maquillé. Les yeux ourlés de noir, le regard scrutateur, comme si l’artiste lui-même était en train de regarder le monde en face. Fidèle à ce qu’il voit, Giacometti va en tirer une vision intime, inquiétante et merveilleuse. Des formes humaines si peu ordinaires, des personnages exquis et troublants. Dans un remodelage effréné, Giacometti a retouché, creusé, entaillé la sculpture de l’Homme à mi-corps. Maintenant il frémit de vie. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
C'est déjà fini...
Un oeil passionné, Fondation Custodia, jusqu'au 7 juillet.
Une exposition savoureuse, parcourant cinq siècles de créations artistiques : Un oeil passionné. Douze ans d’acquisitions de Ger Luijten. Avec elle, la Fondation Custodia offre également un émouvant hommage à Ger Luijten (1966 - 2022), qui l’a dirigée de 2010 à son décès en 2022, enrichissant les collections de 10 000 oeuvres et ouvrant la Fondation aux artistes contemporains. Fondé en 1947, elle abrite l’un des ensembles d’arts graphiques des plus importants au monde aux mains privées. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Le regard en acte. Musée de l'Orangerie, jusqu'au 1er juillet.
Dans notre thème du jour, nous avons découvert comment une exposition où on ne voit « rien » peut être excitant. Le musée de l’Orangerie présente Le Regard en acte, une quarantaine d’oeuvres du peintre américain Robert Ryman (1930 - 2019). C’est une leçon magistrale sur la matérialité de la peinture, ses outils et les sensations qu’elle provoque. Ryman frappe fort : depuis ses débuts, fin des années 1950, jusqu’aux derniers tableaux de 2011, il travaille méthodiquement la couleur blanche sur des formats carrés. A voir jusqu’au 1er juillet. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Le 7e art dans le 7e : du 11 au 14 juin
La Mairie du 7e organise chaque année un festival de cinéma : "Le 7e art dans le 7e". Cette édition, à travers une programmation de films, célèbrera les valeurs olympiques et paralympiques : L'EXCELLENCE, LE RESPECT et L'AMITIÉ, LE COURAGE, LA DÉTERMINATION, L'INSPIRATION et l'ÉGALITÉ. Pour découvrir le programme de cette 22e édition, c'est ici !
Passions algériennes : Institut du monde arable jusqu'au 9 juin
L’Institut du monde arabe présente Passions algériennes d’Etienne Dinet (1861 - 1929). Quelque 70 tableaux et dessins remémorent la vie hors du commun du peintre orientaliste. Cet homme engagé pour le peuple algérien s’est converti en 1913 à l’Islam sous le nom de Nasreddin.
L’exposition est remarquablement bien fréquentée : des familles entières, des essaims de jeunes filles en jogging, des cluster d’ados rigolants, une jeune femme en hidjab, des vieilles dames qui échangent leurs souvenirs, tous venus pour voir, revoir le pays, ces reflets d’une Algérie d’antan condensée dans des peintures. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Sculpter les sens. Au Musée des arts décoratifs jusqu'au 28 avril
L’exposition Sculpter les sens, présente les créations sensationnelles de la jeune styliste de mode néerlandaise Iris Van Herpen (39 ans). Un défilé d’une centaine de modèles de haute couture, émaillé d’oeuvres d’art contemporain. Un univers multidisciplinaire où tous nos sens sont stimulés simultanément. A vivre jusqu’au au 28 avril au Musée des Arts décoratifs, MAD. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Loup y es-tu ? Ciné-débats au Trois Luxembourg à Paris
Loup y es-tu ? est un documentaire de Clara Bouffartigue sorti en septembre 2023. Il continue sa vie au cinéma les Trois Luxembourg à Paris, avec des ciné-débats chaque semaine. Pour les dates, c'est ici.
Le synopsis : Des jeunes, des enfants et leurs parents viennent consulter, souffrance en bandoulière, sous le manteau ou sous la peau, c'est selon. Au centre médico-psycho-pédagogique, les soignants sont là pour les accompagner en thérapie. Par le jeu, le dialogue, le silence, en famille, en groupe ou individuellement, ils cheminent pour les aider à grandir. La nuit, dans les couloirs et la salle d'attente, entre rêve et cauchemar, un drôle de petit bonhomme s'anime et libère ses émotions. Il était une fois, derrière le symptôme, tapis dans l'ombre, des enfants, des adolescents et des parents qui avaient peur du loup... Loup y es-tu ?
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Au Musée d'Orsay jusqu'au 4 février
Nous avons choisi l’exposition Van Gogh à Auvers sur Oise. Les derniers mois au musée d’Orsay : une immense récolte d’oeuvres puissantes. Dans un rythme effréné, Vincent Van Gogh ( 1853 - 1890 ) va engranger hameaux, fermes, près, champs, jardins sur ses toiles. Il les peint avec des petits traits rapides. Il y a une telle urgence dans ces peintures palpitantes et partout la même intensité. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Aux origines de l'image sacrée. Au Louvre jusqu'au 6 novembre.
Minuscule, mais épatante et très actuelle exposition au musée du Louvre : Aux origines de l’image sacrée révèle des icônes rarissimes exfiltrées en catimini du musée national des arts Khanenko de Kiev. De touchantes premières images de ce qui deviendra l’art byzantin, mises à l’abri grâce à une extraordinaire opération de sauvetage de seize oeuvres parmi les plus emblématiques trésors du patrimoine de l’Ukraine. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Anne Eva Bergman. Au Musée d'Art Moderne jusqu'au 16 juillet 2023.
Allons jusqu’au Finnmark et au cap Nord pour découvrir l’œuvre de la peintre franco-norvégienne Anna Eva Bergman (1909 - 1987) que le musée d’Art moderne de Paris, MAM, présente sous le titre Voyage vers l’intérieur. L’artiste va abstraire les paysages grandioses du Grand Nord norvégien, peindre une nature épurée et la sublimer par l’utilisation de feuilles de métal d’or, d’argent et de bronze. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Matisse. Cahiers d'art. A l'Orangerie jusqu'au 29 mai 2023.
Une captivante exposition a lieu en ce moment : Matisse. Cahiers d’art. Le tournant des années 1930. Dédiée entièrement à cette décennie cruciale dans la vie d’Henri Matisse (1869 - 1954), elle montre comment naissent ses chefs-d’oeuvre comme La Danse, monumental mural pour la Fondation Barnes, ou le glorieux Nu rose couché. A voir au musée de l’Orangerie jusqu’au 29 mai 2023. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Revoir Cluny
Il faut bien l’admettre. Nous avons choisi un thème du jour un peu foufou pour raconter une flânerie à travers les siècles au musée de Cluny : « Comment visiter une exposition sans se fatiguer et prendre son pied. » L’idée nous a été insufflée par la nouvelle programmation du musée national du Moyen Age. Après sa cure de jouvence (vingt mois de travaux de rénovation), le musée propose à un public candide et curieux des parcours « sensibles » pour mobiliser émotions et sensations. Bref, un Moyen Age vivant qui prend corps, touche, éveille. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Des spectacles-débats à la carte
Le collectif "Les Interventions théâtrales" propose des spectacles-débats écrits à partir de rencontres et de témoignages de vie, pour valoriser la personne âgée, lui donner la parole, créer du lien social, favoriser l'accès à l'information et à la prévention, partager... avec des familles , des aidants et toute personne intéressée.
Ces spectacles-débats peuvent être joués dans tous types de lieux. Ils durent de 45 à 50 mn et sont suivis d'un échange avec le public, lui permettant de s'exprimer par rapport aux situations jouées sur scène, de livrer un témoignage, de poser des questions aux interlocuteurs du domaine santé et social, d'échanger avec les autres personnes du public.
Ils sont proposés gratuitement aux structures intéressées, à charge pour elles de mettre une salle à disposition et de prendre en charge la communication sur le spectacle à l'aide des outils que nous fournissons : affiches, flyers, photos.
LES VOYAGES DE PAUL ET SIMONE
sur la mobilité, la prévention routière, le lien social et l'autonomie...
DANS TES BRAS
sur la relation d'aide, la perte d'autonomie, la maltraitance...
NOUVELLE SAISON
sur le passage à la retraite, le lien social, l'estime de soi...
Avec le soutien du Conseil Départemental de Seine et Marne, de la Carsat Nord Est, de la Fondation Caisse d'Epargne, des Conférences des Financeurs de Paris, Seine et Marne, Val d'Oise, Essonne, Meurthe et Moselle, Vosges.
Hélène Vitorge - 06 18 04 37 16
lesinterventionstheatrales@gmail.com
www.lesinterventionstheatrales.fr
Gribouillage, de Léonard de Vinci à Cy Twombly, aux Beaux-Arts jusqu'au 30 avril
Gribouillage, un passionnant dialogue en 300 oeuvres, rapproche les beaux arts classiques et l’art irrévérencieux d’aujourd’hui pour démontrer que le gribouillage, le geste exploratoire de la main, ont de tout temps fait partie de la création artistique. Chez Léonard, Raphaël et Titien des esquisses rapides et rudimentaires, affranchies des règles du beau ou jetées sur la feuille dans un moment de répit. Ingres, Delacroix, Picasso, Dubuffet et Fautrier, des prodigieux inventeurs de formes, empruntent des chemins de traverse pour matérialiser une pensée. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Oskar Kokoshka, au Musée d'art moderne jusqu'au 12 février
Passionnante exposition : Oskar Kokoschka, un fauve à Vienne, à voir au musée d’Art moderne de Paris, MAM, jusqu’au 12 février. La rétrospective récapitule l’oeuvre du peintre, poète, dramaturge et essayiste autrichien (1886 - 1980) : les images d’une vie d’un artiste ardent et engagé, témoin de son temps. Tel un fauve, le jeune rebelle fait irruption dans le courant de l’Art nouveau et ses élégantes arabesques avec des images radicales et des textes subversifs. Décrié comme « Oberwildling », le sauvageon en chef, il fait basculer la Sécession viennoise vers une modernité expressionniste. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Exposition Heinri Fussli
Heinrich Füssli (1741 - 1825), l'un des artistes les plus originaux et singuliers de la fin du XVIII° siècle : Johann Heinrich Füssli . Le musée Jacquemart-André accueille jusqu’au 23 janvier 2023, une soixantaine de ses oeuvres «entre rêve et fantastique». Dans l’Autoportrait de 1780-90, Füssli se dessine en artiste génial, le regard interrogateur. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Les Choses, au Louvre jusqu'au 23 janvier
Une exposition vertigineuse, débordante d’idées et d’images inattendues : Les Choses, à voir au musée du Louvre jusqu’au 23 janvier 2023. Quelque 170 pièces, toiles, objets, films, photos et installations, une abondance de chefs-d’oeuvres, pour présenter Une histoire de la nature morte, donc des objets, de la matière inerte, agencés dans un certain ordre donné. Cette vie silencieuse (still life) est devenue en France la nature morte. Et pourtant, elle est bien vivante. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Iannis Xenakis à la Philharmonie de Paris
Il aurait eu cent ans cette année : Iannis Xenakis (1922 - 2001). Le musée de la Musique de la Philharmonie de Paris lui consacre une très riche exposition à voir et à écouter : Révolutions Xenakis célèbre les nombreuses facettes de ce bâtisseur du son.
Xenakis, résistant communiste grec, arrive en France en 1947. Le jeune ingénieur se réinvente architecte dans l’atelier de Le Corbusier. La journée, il élabore des rythmes architecturaux pour le Couvent de la Tourette et collabore au Pavillon Philips de Exposition universelle de Bruxelles de 1958. Encouragé par Olivier Messiaen (1908 - 1992), la nuit, le compositeur autodidacte révolutionne la musique des années 1960. Il invente des programmes informatiques pour produire des sons de synthèse. Xenakis et Pierre Henry (1927 - 2017) ont jeté les bases de la musique électroacoustique et électronique. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Shirley Jaffe, rétrospective au Centre Pompidou
Une Américaine à Paris est une stimulante exposition au Centre Pompidou. Il s’agit de la première rétrospective consacrée à Shirley Jaffe (1923 - 2016). Décédée en 2016 à 92 ans, elle laisse une oeuvre significative dont des tableaux, versés par dation au musée national d’art moderne, racontent l’évolution stylistique de cette artiste remarquable. A voir jusqu’au 29 août 2022. Elle a 80 ans quand elle confie au magazine Bomb. « C’est assez excitant de continuer à vivre et à peindre. » [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Excursion en Finlande
Nous avons choisi une double excursion en Finlande pour rencontrer les deux artistes finlandais les plus célèbres au tournant du XX° siècle qui ont contribué à l’essor d’un art national finlandais. Le Petit Palais consacre la première rétrospective en France à Albert Edelfelt (1854 - 1905) et le musée Jacquemart-André présente des oeuvres d’Akseli Gallen-Kallela (1865 - 1931). Les deux expositions sont à voir jusqu’à mi-juillet.
En France un illustre inconnu, Albert Edelfelt est une gloire nationale en Finlande. L’exposition est astucieusement appelée Lumières du Nord, un phénomène naturel dont Edelfelt sait tirer les meilleurs effets. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Boilly Chroniques parisiennes au musée Cognacq-Jay
Notre thème du jour nous a emmené à faire une extraordinaire visite de Paris en compagnie du peintre Louis Léopold Boilly (1761 - 1845). Pendant près de 60 ans, de la Révolution française au règne de Louis Philippe, Boilly croque avec malice les foules bariolées de ses contemporains flâner sur les boulevards, se bousculer devant les théâtres, fréquenter cafés et jardins publics en quête de divertissements. Le musée Cognacq-Jay retrace sa carrière foisonnante dans l’exposition Boilly Chroniques parisiennes. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
La collection Morozov, à la Fondation Vuitton
Au début du XXe siècle, les frères Morozov ont réuni des centaines de chefs-d’oeuvre d’une modernité frappante où se croisent l’art français et des oeuvres russes. Quelque 200 de ces icônes de l’art moderne, éparpillées depuis des lustres entre la galerie nationale Tretiakov et le musée Pouchkine à Moscou ainsi que le musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg, sont maintenant présentées ensemble. A voir jusqu’au 22 février 2022 à la Fondation Louis Vuitton.
MikhaÏl Morozov (1870 - 1903) ouvre la collection à Gauguin et Van Gogh. Ivan (1871 - 1921), qui gère le puissant empire textile familial, aime la couleur, les paysages, les peintures lumineuses. Il commande à Pierre Bonnard l’immense triptyque La Méditerranée inondé d’une lumière dorée. Ensuite des Monet à volonté. Le plus somptueux : Waterloo bridge, effet de brouillard en mauve et rose. Ici et là intercalés des impressionnistes russes. Gauguin entre Arles et Tahiti : Nave Nave Moe, Eau délicieuse. Sensualité et mystère. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Ligne à ligne - feuille à feuille, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
Le MAM, Musée d’art moderne de la ville de Paris, présente encore jusqu’au 27 mars, Ligne à ligne - feuille à feuille pour commémorer le centenaire de la naissance de Joseph Beuys (1921 - 1986), figure controversée, mais incontournable de l’art allemand d’après-guerre.
L’exposition réunit plus d’une centaine de dessins, aquarelles et compositions végétales de la collection de la famille Beuys couvrant toute la carrière de l’artiste. Ses explorations de formes, ses croquis hâtifs, ses lignes simples, ont occupé une place centrale dans la pratique de l’artiste. Pour Beuys,« le dessin est la prolongation de l’idée». Beuys traite les pensées comme des procédés plastiques. Ses dessins faussement anodins, une feuille de noisetier, un squelette de phoque, un cerf mort, un jeune lapin, un tambour de chaman, seront donc des signes préliminaires de futures actions spectaculaires...[pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Picasso, l'étranger, au musée de l'histoire de l'immigration
Picasso à la Porte dorée ? Une exposition engagée où l’art et les questions d’actualité s’imbriquent. Picasso, l’étranger au Palais de la Porte dorée n’a rien d’une rétrospective d’oeuvres d’art. Ce bâtiment-monument, érigé en 1931 à la gloire de la France colonialiste et civilisatrice, a été successivement rebaptisé musée des Colonies, de la France d’outre mer, des Arts d’Afrique et d’Océanie, avant d’accueillir en 2007 le musée de l’Histoire de l’immigration. Nommé en février 2021, son nouveau directeur dynamique, Pap Ndiaye (56 ans) veut en faire un grand lieu civique en programmant des expositions populaires sur la colonisation, l’environnement et l’immigration. Selon le Journal du Palais, la destinée de Picasso s’inscrit pleinement dans le grand récit de l’histoire de l’immigration en France. [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Ilya Repine, peindre l'âme russe, au Petit-Palais
...Et maintenant, l'impressionnante rétrospective au Petit Palais : Ilya Répine. Peindre l’âme russe. A voir jusqu’au 23 janvier 2022. Formé au style de l’idéalisme classique à l’Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg, Ilya Répine (1844 - 1930) fait un carton avec un sujet typiquement russe, Les Haleurs de la Volga (1870/73). Ces bourlaki, attelés tels des bêtes de trait, semblent tirer tout le fardeau de la nation. Au fond à droite, un détail inattendu : une petite fumée sur l’eau, un vapeur. Peint avec un sens dramatique scrupuleusement réaliste, la toile reflète les élans idéaux de l’époque. Répine reste longtemps dans le sillage du mouvement des Ambulants et de leur réalisme social engagé... [pour lire le texte intégral, rendez-vous sur la page du groupe "Actualités culturelles"]
Soutine / Willem De Kooning, au Musée de l'Orangerie
Etre touché par une exposition qui aiguise le regard et réveille les papilles artistiques : Chaïm Soutine/Willem de Kooning. La peinture incarnée au musée de l’Orangerie, conçu dans le but de déceler comment de Kooning a été marqué par la peinture de ce fou de Soutine. A voir jusqu’au 10 janvier 2022.
En 1912, Chaïm Soutine (1893 - 1943) quitte sa Russie natale et se mêle à la bohème de Montparnasse. Il jette un tourbillon de visions tourmentées sur la toile : Grotesque, Autoportrait ou Le Petit Pâtissier, assis comme un prince dans la pose frontale des grands portraits des maîtres anciens que Soutine admire tant. Les paysages qu’il rapporte de ses séjours au Midi planent à la limite de l’abstraction. La Colline à Céret : la surface devient une masse effervescente. Les tableaux s’embrasent, lâchent toute la splendeur de la couleur, des rouges vermillon, cinabre, des bleus puissants, et puis les rouges sanglants des carcasses suspendues. Boeuf et Tête de veau : le motif se noie dans un magma de lignes et de couleurs. L’action de peindre produit la chair du monde.
Willem de Kooning (1904 - 1997), d’origine néerlandaise, débarque en 1926 à New York à la quête d’un avenir prometteur. Entouré de ses potes Rothko, Pollock et Barnett Newman, il fait partie des artistes qui imposent la nouvelle peinture américaine, l’expressionnisme abstrait. Fasciné par Picasso, sa vision artistique danse entre figuration et abstraction. La rétrospective de Soutine au MoMa de New York en 1950, suivie d’une visite à La Fondation Barnes à Philadelphie, lui donnent une impulsion définitive. Il dit être fou de Soutine, il a tout vu et assimilé. Cette expérience le mènera vers son légendaire et provocateur cycle des Woman/Femmes et plus loin encore vers la fluidité grandiose des oeuvres des années 1970/80.
Texte extrait du compte-rendu de la réunion du 12 octobre 2021, groupe "Actualités culturelles". Lire le texte intégral ici.
Cerisiers en fleurs, à la Fondation Cartier
Jusqu’au 2 janvier 2022, la Fondation Cartier pour l’art contemporain montre Cerisiers en fleurs : 30 peintures à l’huile, puisées dans la série des 107 toiles, toutes en format superlatif, de l’artiste britannique Damien Hirst (56 ans). Depuis 30 ans, Hirst, trublion de l’art contemporain, pratique l’art de déstabiliser le public avec ses oeuvres spectaculaires, tout en s’assurant un large cercle de collectionneurs. Alors, quand il revient avec des images apparemment bucoliques, cela intrigue.
L’exposition parle, selon l’artiste, de beauté, de vie et de mort. Dans son verger artificiel, on ne voit d’abord que des houppes saturées de teintes douces ou le vrombissement d’un rouge pourpre. En s’approchant, le regard distingue l’assaut de la matière, la juxtaposition de touches, des macarons blancs écrasés, des giclées désordonnées de peinture. Ici et là apparaissent des rameaux envahis par des points de couleur dessinant une charpente derrière laquelle s’ouvre un ciel bleu. Aux cimes, l’enchevêtrement des branches crée une grande structure de 5,50 m x 7,30 m : une vision où « fleurit La Vallée de l’Ombre de la Mort ».
Dans le court film 360°, tourné par la Fondation, Hirst se met en scène : vue sur un atelier gigantesque, un hangar, une usine à peindre. On le voit s’affairer, travailler sur les plus grandes pièces de la série, manier le pinceau, toucher la toile, savourer la spontanéité du geste. Pendant trois ans, entre 2017 et novembre 2020, il va répéter le spectacle fleuri d’un printemps éternel. Un désir d’immortalité ? Mais l’éclosion des fleurs cache une image accélérée de la mort. Son sujet de toujours. Tout culmine avec le triptyque Sakura Life Blossom/Sakura Fleur de vie, qui invoque la sensibilité esthétique japonaise. « Fleur de cerisier en vérité ne dure, mais sa renommée passe toute autre, dit-on » écrit l’écrivaine japonaise, dame Murasaki Shikibu, au XIe siècle dans son roman Le Dit de Genji. Quoi que Hirst concoctera ensuite, il a planté une cerisaie et on s’en souviendra.
Texte extrait du compte-rendu de la réunion du 14 septembre 2021, groupe "Actualités culturelles". Lire le texte intégral ici.
Elles font l'abstraction, au Centre Beaubourg (jusqu'au 23 août)
Elles font l’abstraction, formidable exposition au centre Pompidou qui met en lumière la puissance créative de 106 artistes femmes, la part capitale, mais si souvent minimisée, qu’elles détiennent dans cette révolution artistique. Alors, au Centre, on a mis le paquet : plus de 500 oeuvres dans toutes les techniques imaginables allant des années 1860 à la fin des années 1980. En tête, la Suédoise Hilma af Klint (1862 - 1944) et ses constructions radicalement abstraites dès 1906. Dans la profusion des grands noms : les magiciennes de la couleur: Sonia Delaunay-Terk, Georgia O’Keefee et Joan Mitchell. Ensuite, une avalanche de créations audacieuses de peintres, sculptrices, cinéastes, performeuses, photographes, tisserandes, danseuses aux avants postes de l’art.
Retrouvez la suite du texte dans le carré du groupe Actualités culturelles animé par Silvia Ertzer.
Les pieds dans le tapis
L'équipe du Théâtre du Chaos vous invite à assister à l'événement "Les pieds dans le Tapis", qui se tiendra le 7 Octobre prochain à 15h au Centre d'Animation Place des Fêtes, dans le 19e arrondissement de Paris.
Cet événement, gratuit, a lieu dans le cadre d'une action soutenue par la Conférence des Financeurs de Paris. Il consiste en une séance de Théâtre Participatif à visée de prévention des risques domestiques des personnes de plus de 60 ans.
D'une durée de 2h environ, il se déroulera en deux temps : Suite à la représentation de la pièce " Les pieds dans le Tapis" de Georges de Cagliari mise en scène par Sara Veyron, nous proposerons au public un temps de débat théâtralisé, permettant un échange ludique et concret sur les risques de chutes et d'accidents domestiques des personnes âgées.