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L'agenda de OLD'UP pour janvier-avril 2024 est accessible en page d'accueil / agenda. Ou bien en cliquant ici ou .
 
Tous les mois, une nouvelle vidéo sur la chaîne YouTube de OLD'UP. A voir ici
 
Le livret compte-rendu de l'enquête sur le cadre de vie est paru. A télécharger ici

 

 

RELATIONS MEDECINS / MALADES

Quelques mots sur le groupe

L’objectif de ce groupe est d’établir d’abord une relation de confiance entre les participants qui se posent des questions sur leur santé et les problèmes liés à leurs relations avec les médecins et l’hôpital lorsque c’est nécessaire.
Préparer sa consultation à l’aide de spécialistes invités, reconnaître les symptômes qui amènent à consulter, échanger et partager ses expériences tant médicales que chirurgicales, comprendre la position des médecins, tenir à jour son dossier médical.
 

Informations pratiques

Le groupe est animé par Marie-Claire Chain et Monique Cambier
Contacts mails : mcchain@wanadoo.fr  et ymcambier@wanadoo.fr
Les réunions ont lieu au C3B (Centre Culturel de Beaugrenelle), 54 rue Emeriau, Paris 15e
Vous trouverez ici des informations sur la téléconsultation.
Retrouvez les prochaines dates en page d'accueil du site, rubrique "agenda".

Vous pouvez lire, en cliquant sur le lien ci-dessous, un entretien avec Marie-Claire Chain. Vous pouvez également télécharger l'article ici.

Entretien avec Marie-Claire Chain

 

Les ateliers et groupes de parole OLD’UP
Relation médecin / malade

Entretien avec Marie-Claire Chain

Comment tout a commencé ?

Il faut remonter un peu dans le temps. Comme plusieurs d’entre nous, j’ai participé avec Marie-Françoise Fuchs à l’aventure de l’Ecole des Grands-Parents Européens (EGPE), où nous avons tout de suite créé des groupes de parole : j’en ai animé plusieurs, j’étais invitée un peu partout pour parler des relations entre les grands-parents et les petits enfants. C’était formidable ! Puis nous avons créé OLD’UP. Comme à l’EGPE, l’idée des groupes de parole s’est imposée d’emblée. J’ai animé un premier groupe : « Vieillir en couple ». Et un autre « les septuagénaires », sur l’entrée dans la 8e décennie, que je co-anime avec le Docteur Monique Cambier.

Comment est né l’atelier Relations médecin/malade ?

Ce groupe est né il y a 7 ou 8 ans. C’était mon idée. Mon mari, qui nous a quittés il y a dix ans, était médecin, professeur de neurologie. C’était un grand humaniste, très proche de ses malades et de tout le personnel du service. Il était très accessible, il n’y avait pas alors toutes ces barrières entre les soignés et les soignants. Le groupe vient de là, de ce que j’ai vécu grâce à lui. J’ai voulu contribuer à améliorer la relation entre le médecin et les malades. Comme je l’avais écrit à l’époque dans une note annonçant la constitution de ce groupe, je suis partie de plusieurs constats : le médecin de famille n’existe pratiquement plus ; le médecin ou le spécialiste manque de temps pour écouter et répondre aux diverses demandes du malade et de sa famille ; les patients ne savent pas toujours où s’adresser pour apaiser leur angoisse. Notre objectif était d’aider les personnes à choisir le médecin ou le spécialiste qui leur convient et d’apprendre à bien préparer les consultations. La relation médecin / malade est porteuse de difficultés tant psychologiques qu’affectives. Il n’est pas facile de parler de notre santé, de notre corps et de nos troubles à quelqu’un qui est « supposé » savoir et dont nous attendons réconfort et compréhension. J’ai présenté mon projet à OLD’UP en Réunion Générale, il a tout de suite été accepté.

Le succès a-t-il été au rendez-vous ?

Ça a pris tout de suite. Nous avons un succès fou, nous sommes toujours entre 16 et 25, avec un gros noyau de participants fidèles. Ce qui touche à la santé, ça intéresse tout le monde ! Nous nous retrouvons au C3B, qui a l’avantage de mettre à notre disposition une très grande salle. En 2018, nous avons eu l’idée de faire venir régulièrement des spécialistes. Nous avons reçu notamment un neurologue de la Salpêtrière, une infirmière en oncologie gériatrique à l’Institut Curie, une chef de service spécialisée dans les soins palliatifs, un spécialiste des médicaments de l’hôpital Henri Dunant. Ces interventions sont très appréciées et suscitent énormément de questions et de réactions.

Comment trouvez-vous vos intervenants ?

Nus assistons à des colloques, nous lisons et rencontrons nos relations, nous essayons de repérer les thèmes qui vont intéresser les participants du groupe, j’ai toujours des idées ! Je sens par exemple que le dossier médical partagé et la médecine numérique suscitent pas mal d’inquiétudes. Pourtant, cela va devenir la norme. Nous devons donc en parler ! Je cherche en ce moment un e-médecin qui accepterait de venir. J’aimerais aussi inviter un journaliste scientifique, qui nous ferait part de son expérience et de son point de vue. Tous les spécialistes qui sont venus sont ravis de l’accueil et de l’écoute respectueuse de l’assistance. Ils sont applaudis à la fin. C’est très convivial.

Qu’apporte cet atelier aux participants concrètement ?

Nous apprenons à faire des synthèses, à poser les bonnes questions au médecin, sans perdre de temps et sans raconter notre vie. Parfois cela passe par la prise de conscience du déni de la maladie. Beaucoup se servent de l’atelier pour apprendre à mieux se prendre en charge. Les participants ne veulent pas aller à l’EHPAD et font tout pour être soignés à domicile. Il faut donc apprendre à le faire ! Tous ont des problèmes de santé, et ils viennent à l’atelier quel que soit le problème traité. Si ils ne souffrent pas eux-mêmes de la maladie, ils connaissent quelqu’un qui…

Quatre thèmes, quatre symptômes, reviennent en boucle : l’équilibre, la mémoire, le sommeil, le poids. Les personnes âgées ont besoin de parler de leur santé, de raconter ce qui leur arrive dans leur corps. Elles n’en parlent pas en famille - en général, nos enfants ne veulent pas entendre parler de notre fin de vie, de notre mort. Elles ne peuvent en parler que dans ce groupe, parce que c’est totalement anonyme - je prends des notes mais les comptes-rendus ne sont pas personnalisés. Elles ont confiance et se lâchent. Elles disent des choses qu’elles ne disent nulle part ailleurs.

Les réunions leur apportent énormément. Elles le disent, elles vont mieux.

Comment se passent les séances ?

S’il y a un spécialiste invité, il fait un exposé puis il répond aux nombreuses questions. Les participants attendent du médecin une parole juste et rassurante. C’est un groupe où l’on s’écoute, où l’on se respecte, et j’y veille, c’est mon travail d’animatrice.

Quand nous n’avons pas d’invité, nous discutons sur un thème. J’apporte des textes, des documents, nous parlons des colloques auxquels nous avons assisté récemment. Et puis nous échangeons. Nous pouvons également reprendre ce dont on a parlé la fois précédente. Les sujets liés à la fin de vie sont d’actualité ; on en parle partout et ce n’est pas toujours très clair. J’ai prévu d’aborder des questions de vocabulaire, pour savoir ce que signifient les termes dont on parle : suicide assisté, euthanasie, sédation profonde et continue entre autres…

Pour animer un groupe de parole, il faut une technique. Etre psychologue m’aide énormément. J’ai fait du psychodrame analytique, ce qui me permet d’appréhender la personnalité des participants qui s’expriment. Je crois que ce groupe est utile. Je rentabilise mon expérience. J’ai 86 ans. J’ai beaucoup travaillé dans tous ces domaines. C’est une manière pour moi de rendre ce que j’ai reçu.

Rentrée 2024 : message des animatrices du groupe

Bonsoir à tous et toutes. Avec tous nos voeux pour que 2024 soit une belle année oldupienne, pleine de créativité, de présence et de bienveillance, je fais comme d’habitude une petite piqure de rappel pour que notre ATELIER soit le plus attractif possible.
Le sujet pour ce trimestre sera concentré autour de la Mémoire et pour nous éclairer. Jocelyne de Rotrou sera une cheville ouvrière.
Nous animerons avec Monique, l’atelier et pour une fois c’est vous alternativement qui allez nous raconter brièvement ce qui vous arrive dans votre vie quotidienne en relation avec ce thème : vos expériences, vos témoignages. Pour que chacun et chacune puisse s’exprimer, essayez de vous entrainer à parler brièvement. Excellent exercice. Cela va vous demander d'y réfléchir.
A la suite de cet exercice, Jocelyne reprendra les thèmes qui vous auront occupés et les éclairera .

Grâce aux interventions de Martine Gruère au Ministère de la Santé, j’ai été en relation avec Line Farah responsable du "numérique et bien vieillir ». Nous avons échangé des mails et elle propose de venir à notre Atelier avec un gériatre, le Professeur Fougère pour nous éclairer sur le sujet; Il faudra également préparer nos questions.
Nous en parlerons et je lui proposerai plusieurs dates au Printemps.
Enfin je joins (à télécharger ci-dessous) l’excellent CR, de notre dernier atelier du 21 décembre 2023 rédigé par l’une d’entre nous, que je remercie chaleureusement.

Nous vous espérons nombreux et nombreuse, jeudi prochain et vous adressons toutes nos amitiés. Marie-Claire et Monique.  

Jeudi 18 janvier 2024
14h16h
54 Rue Emeriau C3B Code 3113

Il faudra ranger la salle, veiller à éteindre et fermer la porte soigneusement. (Rodeurs hélas)

 

Préparation de la réunion du 21 décembre 2023

Bonjour à tous et toutes. Comme d’habitude, voici la petite piqure de rappel pour notre atelier de jeudi 21 décembre, le dernier de l’année.
N’ayant personne de spécialisé pour l’animer je vous propose plusieurs sujets de réflexion pour échanger alternativement en vous écoutant et en respectant comme toujours le discours de chacun.
-    Quels sont les thèmes qui vous ont le plus apporté au long de cette année ?
-    Est-ce que les informations sur la santé des anciens facilitent votre relation avec vos différents médecins ?
-    Nous avons évoqué les trois piliers d’un vieillissement réussi : l’alimentation, l’exercice physique, les relations sociales.
-    Avez-vous des histoires personnelles à évoquer qui pourraient éclairer les participants à cet atelier ?
-    Certaines d’entre nous auraient peut-être le désir de partager ce qui leur arrive sur le plan de leur santé ? Nous leur donnerions la parole.
-    Des questions fondamentales se posent avec cette Loi sur la Fin de Vie qui n’en finit pas de voir le jour… si toutefois les politiques se mettent d’accord.
Il faudrait que nous y réfléchissions en 2024, si vous êtes d’accord.
Pas question de donner son opinion, mais développer sa réflexion éthique et philosophique. J’ai personnellement une grande documentation et un livre que je vous recommande chaleureusement.
« Le dernier souffle » Accompagner la fin de vie, de Claude Grange et Regis Debray, Témoin Gallimard, 13€50

Enfin n’oubliez pas de prévenir ceux et celles qui ne sont pas encore inscrits à cet atelier et qui désireraient venir le découvrir. Nous n’avons ni noms ni emails.
Nous vous souhaitons une très douce fin d’année et tout plein de vœux chaleureux pour que 2024 soit meilleure que la fin de cette année, pour le monde et pour les nôtres et nous-mêmes. Nous nous retrouverons le jeudi 18 janvier 2024 avec un thème réclamé «  La désorientation ». J’aimerais trouver un gériatre à la retraite pour témoigner de son écoute à ce sujet auprès de ses patients.
Prochaines dates du trimestre :
Jeudi 8 février
Jeudi 7 mars

Je vous engage à aller sur le site. Beaucoup d’articles, la News et YouTube entre autres.
Marie-Claire Chain
 

Juin 2023
Nous vous sugérons pour nos échanges, nos interrogations et nos connaissances sur les nouveaux moyens et de communication audiovisuels :
Comment notre cerveau, notre mémoire s’adaptent-ils au rythme des informations ?
Comment comprenons-nous la mode des « influenceurs », les infos concernant les fake news ? Comment repérer les arnaques ?
Qu’est-ce que Chat GPT et l’Intelligence artificielle ? Faut-il la craindre ?

Compte-rendus des séances passées

Avril 2022
Vous pouvez télécharger en bas de la page ou en cliquant ici le compte-rendu de la réunion du 21 avril.

Février 2022

Rencontre avec le Docteur Nicolas Foureur, dermatologue

 

 REUNION MEDECIN MALADE - JEUDI 17 FEVRIER 2022

Est invité aujourd'hui le Dr. Nicolas Foureur dermatologue qui travaille au centre d'éthique clinique, service d'aide à la décision médicale des cas difficiles.

Le centre d'éthique clinique a été fondé en 2008 suite à la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement. Il travaille avec des non médecins (juristes, philosophes, etc...) car il ne faut pas considérer que le domaine médical.
A la suite s'est créée l'association « Vieux et chez soi » en 2017.

Vient de se créer aussi le centre national autoproclamé de la vieillesse (CNAV) où se joignent des personnalités du monde de la culture, associatif, médical pour interpeller la société sur ce sujet qu'ils jugent trop souvent réduit à une problématique médicale afin que les politiques s'en emparent.

Des associations se mettent en place :
- Grey Pride est un collectif associatif dont le but est d'améliorer la vie des personnes âgées LGBT
- VIF Vieux Inégaux Fragiles est un petit groupe lié par des années de travail en commun autour des questions de société chacun dans son domaine (cardiologie, soins palliatifs, psychiatrie, histoire, orthopédie, cancérologie etc...)

Le projet serait d'avoir un comité interministériel rattaché au premier ministre comme celui des personnes handicapées.

Il faut changer de modèle et partir des besoins des personnes. L'une des revendications du CNAV est de prendre en compte les capacités de VOIR, ENTENDRE, MARCHER. Il faut parler de MIEUX vieillir et pas seulement de bien vieillir..Prendre en compte aussi la fracture numérique. Les revendications pour les vieux peuvent servir aussi à des plus jeunes....

A noter un lieu de ressources 24 Bd de Grenelle là où OLD'UP a commencé.

On peut se demander qui est vieux..... On est toujours le vieux de quelqu'un.

Nicolas Foureur a fait sa thèse sur la pemphigoïde bulbeuse et nous explique les différentes lésions possibles de la vésicule à la papule.

On a un peu perdu la clinique en voulant que les patients décident par eux-m^mes et aussi avec les télé-consultations

Avec l'âge la peau s'assèche et il faut hydrater. Dans les problèmes de peau il y a aussi beaucoup de troubles psychosomatiques d'où l'importance d'écouter ke patient.. Le Dr. a eu l'occasion de travailler avec des magnétiseurs. Un jour avec la génétique on pourra identifier les pathologies et aussi les traitements qui peuvent bien fonctionner ou pas.

Au niveau dermatologique ne pas hésiter à faire de la prévention en consultant un dermatologue régulièrement. Concernant les urgences il y a Mondor, St Louis et aussi le Centre Arthur Vernes.

Au niveau de l'éthique clinique on peut se demander qu'est-ce qu'on veut payer et pour qui. Les dépenses de santé représentent 11% du PIB. On peut s'interroger sur les avantages et les inconvénients du système de santé privatisé ou étatique.

Pour info c'est Véronique Fournier qui a créé avec Bernard Kouchner la loi 2002.

Quand on est vieux on pense différemment et on n'envisage pas forcément de traitement lourd. La chimio après un cancer du colon n'est préventive que dans 10% des cas...

L'éthique a un effet médiateur du dilemme ou du conflit. Il y  3 axes pour prendre une décision
- le respect de l'autonomie
- la bienfaisance, voir les bénéfices-risques élargis au niveau non-médical
- la justice pour nous, égalité de l'accès aux soins

Avec le centre d'éthique clinique on va de l'individuel au collectif et l'inverse.

Beaucoup de cellules éthiques se sont installées à l'hopital après le covid mais ne fonctionnent pas comme le centre car ce ne sont que des médecins.

Concernant l'aide active à mourir il faut que la personne soit capable de demander.
La sédation profonde et continue jusqu'au décès concerne finalement peu de personnes ; Ce sont celles qui sont en soins palliatifs et non celles qui sont en souffrance peut-être encore des années.. C'est finalement comme l'aide active à mourir qui n'est pas légiférée en France. La loi interdit l'obstination déraisonnable, on peut alors penser à la sédation.

On termine la réunion en parlant des EPHAD de jour période transitoire sans doute.
 

Janvier 2022
Il n’y a pas encore de compte-rendu de la séance précédente.
Je vous rappelle que c’est le Docteur Chantal Cussac, ophtalmologue à la retraite qui a répondu avec compétence aux différentes questions que vous aviez préparées.
Entre autres l’opération de la cataracte, la DMLA, les dégénérescences maculaires, liées à l’âge, le glaucome, la maladie de Horton, les conséquences du diabète, les patients migraineux, les déchirure de la rétine, la sécheresse de l’oeiln les corrections du strabisme et sans doute d’autres symptômes.

Novembre 2021

Compte-rendu de la séance du 18 novembre

 

Compte Rendu de l’Atelier du 18 novembre 2021.

 

Le but était d’échanger sur les notes du dernier CR et nous prenons conscience que peu d’entre nous le lisent.

- nous demandons que les participants de cet atelier notent les dates du trimestre qui sont sur le site.

- projet d’un échange en Janvier 2022 avec une Ophtalmologue , amie Monique Cambier.

- quête en vue d’envoyer un chèque à la Recherche sur les maladies neuro dégénératives à la Salpétrière dans le service du Professeur Dubois pour remercier Le Dr Villain.

- les Représentants d’Usagers manquent cruellement à OLD UP . En recruter….s’adresser à Marie Geoffroy.

- informations sur le nouveau groupe « HABITAT » et imaginer notre futur..

- Cotisation : vérifier si on l’a bien réglé. 40€.

- Echanges et réflexions sur le comportement à avoir pendant la pandémie. Verbaliser et mettre des mots sur les angoisses qu’il s’agit d’apprendre à « apprivoiser. ». Plusieurs méthodes. Chacune a les siennes pour ne pas se laisser envahir.

- questions autour de la transmission du virus : encore des inconnues.

- évocation des problèmes de santé diverses (diarrhées dues à une forte dose de médicaments, tassement des vertèbres lombaires due à des chutes) besoin de kiné, de musculation du dos ; Nécessité de marcher tous les jours pour entretenir sa santé.

- retour sur la différence entre les signes de dépression et le début de troubles de type Alzheimer.

- émissions de télévision qui informent sur les décisions à prendre pour se faire opérer et quelles peuvent être les conséquences (émission citée ? mais laquelle ?)

- situation dans les hôpitaux aujourd’hui : se fier aux associations qui sont spécialisées : Les représentants d’usagers, L’ARS (Agence régionale de santé) « Agir pour la santé de tous » le projet régional de santé (contrat locaux de santé avec les collectivités territoriales)

- On revient sur les questions de santé dont le Diabète.

Type 1 génétique et traitement par l’insuline)

Type 2 (personnes corpulentes, taux de glycémie élevé) appareil pour surveiller son taux de glycémie, faire de l’exercice et tenter de faire baisser son taux de glycémie ( En reparler avec Monique Cambier et Suzy Margeron)

 

Enfin comment cultiver son optimise et sa force de vie :

 

Se lever tôt,

Faire ce qui vous fait plaisir

Reconnaitre les points positifs de la journée

Se sentir heureux de vivre

Le secret de la bonne humeur : s’occuper des autres, voir le verre à moitié plein et ne pas trop écouter « sa petite personne »

En conclusion : Pas de recette préciser , ce sont les autres qui me rendent heureuse.

 

Emmanuelle Nouët et et Marie-Claire Chain

Octobre 2021 : le Docteur Nicolas Villain, neurologue est intervenu à propos de la mémoire. Voir ci-dessous.

La mémoire 

Jeudi 21 Octobre 2021

Invité : Le Docteur Nicolas Villain Neurologue à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, (Service du Professeur Bruno Dubois à L’Institut de la Mémoire et de la maladie d’Alzheimer)

Sujet de discussion La Mémoire

Moyenne d’âge des participants 78 80 ans

Les questions principales soulevées par certains participants de cet Atelier :

-  Oubli des tâches quotidiennes

- Difficultés à retrouver des mots simples dans une conversation (ca bloque)

- Confusion des jours de la semaine

- Oubli de dates importantes, ex : mariage,naissance des petits enfants etc..

- Difficultés pour appréhender de nouveaux apprentissages. Notamment se servir facilement de l’ordinateur ou de son I phone.

- Appréhension avanr de passer des tests de  mémoire. Ces tests sont-ils validés scientifiquement ?

ET

- En quoi le numérique peut-il aider la mémoire des seniors ? Avantage et inconvénients.

- Les troubles du langage importants conduisent-ils nécessairement à la maladie D’Alzheimer ?

-Y a-t-il un rapport entre une diminution de la mémoire et une baisse de la réactivité.

- Différence entre la maladie d’Alzheimer et la maladie à corps de Lewy

- Impact de la nutrition sur la mémoire et la prévention de la maladie d’Alzheimer.

Septembre 2021 : Les vacances sur le plan de la santé
Les excès médicamenteux et leur conséquence,
Comment traiter les douleurs physiques sans prendre des antalgiques (en dehors du Doliprane)
Troubles du sommeil de la mémoire
Difficultés d’entrer en relation avec un jeune médecin inconnu alors que l’ancien est parti à la retraite etc...

Les échanges entre nous sont nécessaires pour connaitre votre cheminement dans ces domaines.

Septembre 2021 : les vacances

Séance du 30 septembre 2021

Animation : Marie-Claire CHAIN & Monique CAMBIER

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Thème discuté : les vacances sur le plan de la santé

Les vacances d’été n’ont pas été de tout repos pour les membres de l’atelier, qui ont rencontré des problèmes de santé plus ou moins graves. Passage en revue :

Certains membres ont fait l’expérience de la mauvaise chute,  lors d’un séjour à Deauville :Chute “carabinée” les  urgences de la ville (personnel pas très attentionné), où elle a pu éviter l'opération de l'œil mais s’en est tout de même sortie avec une fracture. Il faut faire attention à son environnement urbain, en particulier aux trottoirs et aux trottinettes électriques de plus en plus nombreuses.

Cet été a été l’occasion pour d’autres membres de prendre conscience de leur grand âge : l’une d’elle (93 ans) qui n’avait jamais connu de souci de santé en particulier a découvert qu’elle avait un début de DMLA. Elle s’est sentie pour la première fois vulnérable. La vue d’une autre (95 ans), qui prend de la cortisone depuis 40 ans pour ses yeux, s’est affaiblie cet été. Son médecin a jugé cette situation normale au regard de son âge. Or, être très âgée ne signifie pas pour autant qu’il faut cesser de vivre ! Parfois, passé un certain âge, les solutions médicales qu’on peut délivrer peuvent varier, selon l’envie et la nécessité de chacun (la médecine n’est pas une science exacte) ! 

Une autre membre a découvert qu’elle était atteinte d’une leucémie lymphoïde chronique, alors qu’elle ne se sentait pas vulnérable. Ne pas hésiter à consulter si on a le moindre doute !

La gestion de la douleur des maladies chroniques est parfois difficile. Une autre est  atteinte d’une Polyarthrite rhumatoïde et refuse pour le moment les traitements, en se contentant  de paracétamol (et d’un coup de rouge de temps en temps !), malgré les douleurs.

Certaines histoires ont bien fini : l’une d’entre elle  est diabétique a fait beaucoup d’hypoglycémie pendant les vacances car elle faisait beaucoup d’activité. Sur l’avis de son médecin, elle a arrêté de prendre certains médicaments et s’est beaucoup mieux portée après.

Chacune s’exprime sur son vécu :  une autre avait très mal aux jambes. Elle a pris la décision de descendre et monter 4 étages tous les jours : la différence est flagrante (beaucoup plus en forme, moins d’essoufflement).

 

Gérer les effets secondaires des médicaments :

Les membres ont aussi beaucoup débattu sur les effets secondaires de certains médicaments. Faut-il tout de même les prendre ? Il faut toujours être prudent avec les médicaments qu’on prend. Il ne faut pas hésiter à poser des questions à son médecin avant d’accepter de prendre un médicament ! attention à bien demander à son médecin qui fait l’ordonnance quels peuvent être les effets secondaires : : poussée de tension, tachycardie, etc.  Celle  qui a des douleurs à l’estomac depuis des mois, a fait plusieurs analyses médicales qui ont conclu à une inflammation du pancréas dont l’origine est inconnue. Sa pharmacienne pense que c’est à cause d’un effet secondaire d’un médicament qu’elle a pris il y a des années (un anti-cholestérol, du Liptruzet). Avant d’en parler à sa pharmacienne, elle en a parlé à 3 médecins différents. Il aurait été plus facile de centraliser tous les avis. 

Parfois, on ne peut pas faire autrement que de se faire traiter, malgré les effets secondaires. La prise d’un traitement contre les crises d’épilepsie peut rendre agressif. On ne peut hélas l’éviter ; c'est très frustrant, mais elle ne peut pas faire autrement.

La découverte de plusieurs symptômes / maladies peut s’avérer être un parcours de combattant, au niveau de la coordination des différents rendez-vous avec les médecins. Une autre rencontre des difficultés pour trouver un diabétologue à, pour son mari, atteint de plusieurs pathologies. Les rendez-vous sont saturés pour les nouveaux malades. Il faut aussi réussir à centraliser les conseils de soin sur les différentes pathologies.

Trouver un gérontologue pour centraliser ses problèmes de santé :

  • Recommandation : Caroline Marquis. Elle travaille dans le 17ème maintenant. Ancienne élève de Sylvie Legrain, elle est très compétente, mais il faut lui poser des questions. Si on ne vient pas avec nos questions, on perd du temps. Prise de rendez-vous rapide sur Doctolib. Elle fait le bilan de tous les médicaments que l’on prend. Attention, les avis diffèrent. Autre recommandation de bons gériatres à Pompidou également.

 

  • Quel intérêt d’avoir un bon gériatre ? Ils accompagnent le confort de la vie en vieillissant. Certes, il y a des spécialistes, mais les gérontologues donnent des conseils utiles : sur la nutrition, l’esthétique, des choses pas forcément dramatiques, mais pour mieux vivre son grand âge Or, les médecins ne prennent plus le temps pour ça. À faire entre les membres A quand un répertoire de bonnes adresses (pharmaciens, gériatres, généralistes) qui sont à l’écoute de leurs patients. ?

 

Questions / À savoir :

  • Recevez-vous le décompte de vos remboursements médicaux ? (car ça fait un an que l’une d’entre elle ne reçoit  plus rien ) → oui, les autres membres ne rencontrent pas de problème en particulier à ce niveau.

 

  • Si vous perdez un appareil auditif : vous êtes assurés par votre assurance. Déclaration à la main. Il faut envoyer plein de mails et s'accrocher. (Privilégier les mails et pas le téléphone). Il faut demander de l’aide à ses proches si on ne sait pas se servir d’internet !

 

  • Quelle est la différence entre une IRM et une radio ? L’IRM photographie tout ce que la radio ne peut pas voir. Elle est surtout utilisée pour le cerveau et les os. Contrairement à la radio, l’IRM ne diffuse aucun rayon. Elle peut être difficile à vivre  (Lire à ce sujet Le Lambeau, Philippe Lançon).  À côté de l’IRM et du scanner, il y a aussi le PET-Scan, qui fonctionne avec des injections au glucose. En général, on l’utilise pour rechercher des métastases.

 

  • Peut-on faire le vaccin contre la grippe et le rappel pour le Covid-19 en même temps ? Apparemment, oui, c’est compatible.

 

  • Pour la troisième dose, il faut attendre le vaccin Pasteur, qui serait apparemment plus efficace contre les variants !

 

  • Conseil lecture : lire le cahier central de La Croix, sur l’ARN messager.

NB : Éliane Lacroix, membre du groupe, n’a pas pu être présente à l’atelier, car elle rencontre de nombreux soucis de santé (cimentoplastie, dégénération osseuse). Elle est toujours en attente de résultats pour en savoir plus sur l’évolution de sa maladie. Tous les membres lui souhaitent bon courage.

La réunion du 8 avril,animée par Marie-Claire CHAIN, était consacrée aux thèmes : «Diète Numérique pour soulager notre cerveau », "Les enjeux du DMP (=Dossier Médical Partagé) et « Proposition de loi sur la fin de vie (euthanasie), examinée en ce moment à l’Assemblée nationale».

Diète numérique pour soulager notre cerveau

La séance a débuté par une actualité sur la gouvernance de OLD'UP.

Les participants ont échangé sur 3 sujets principalement : Comment faire une diète numérique ? / Les enjeux du DMP (=Dossier Médical Partagé) / La proposition de loi sur la fin de vie (euthanasie), examinée en ce moment à l’Assemblée nationale

  • Comment faire une diète numérique (=renoncer aux écrans) ?

Dans le contexte actuel difficile, les écrans sont devenus omniprésents dans notre quotidien. Pourtant, ils peuvent fatiguer les yeux, l’ouïe, créer des acouphènes, etc. Comment les membres gèrent-ils leurs relations avec les écrans ?

Parmi les chaînes appréciées on peut noter : les documentaires Arte, France 5, la chaîne Histoire. Plusieurs membres apprécient les chaînes musicales comme Classica, Mezzo, Mezzo Live (accès par abonnement, ou selon l’opérateur internet). Toutes ces chaînes sont des refuges apaisants et permettent de couper avec l’actualité des chaînes d’information, qui peut vite devenir anxiogène.

Pour réussir à se couper des écrans, il faut savoir compenser et trouver d’autres activités. L’écriture peut être par exemple, un moyen intéressant pour parvenir à faire autre chose. On peut y raconter ses journées, exprimer son ressenti, stimuler son imagination, etc.

Le DMP

Les enjeux du DMP (=Dossier Médical Partagé)

Le Dossier Médical Partagé (DMP) est un carnet de santé numérique qui conserve et sécurise les informations de santé : traitements, résultats d’examens, allergies… Il  permet de les partager avec les professionnels de santé de son choix.

La plupart des participants n’ont pas de Dossier Médical Partagé. Beaucoup ne savent pas comment cela fonctionne et souhaiteraient en savoir plus. On peut trouver quelques informations dessus juste ici (cliquer sur le lien) : https://www.dmp.fr

Une séance prochaine abordera plus en détail le DMP.  

Proposition de loi sur la Fin de vie
  • La proposition de loi sur la fin de vie (euthanasie), examinée en ce moment à l’Assemblée nationale

La proposition de loi sur la fin de vie est examinée aujourd’hui, jeudi 08 avril à l’Assemblée Nationale. Les participants ont débattu sur le sujet. Il semble faire consensus que la Loi Leonetti de 2005 n’est pas assez explicite.

Monique Cambier a fait remarquer qu’avant même de parler d’euthanasie, il faudrait déjà faire des progrès sur les médicaments qui soulagent la douleur. Il existe très peu de recherche sur les antalgiques car ce sont des produits qui sont peu rentables, et qui n’intéressent pas énormément les laboratoires pharmaceutiques. Pourtant, beaucoup sont concernés par des douleurs difficiles à supporter au quotidien. Les médecins ont très peu d’enseignement sur la gestion de la douleur. Certains participants ont évoqué l’idée de faire une pétition en ligne (sur Make.orgChange.org, ou encore MesOpinions.com) pour essayer de changer les choses sur ce sujet.

Un groupe de réflexion sur le sujet va être organisé dans les prochaines semaines.

Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, ils peuvent ré-écouter en replay une émission de France Culture sur l’euthanasie, avec la médecin Michèle Levy-Soussan et le député Jean-Louis Touraine. La ré-écoute se fait ici, en cliquant sur ce lien : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/euthanasie-le-dernier-choix-avec-jean-louis-touraine-et-michele-levy-soussan

La médecin Michèle Lévy-Soussan est intervenue à OLD'UP il y a quelques années pour évoquer ce sujet. Elle insiste beaucoup sur la nécessité  d’écouter les mourants.

Questions sur l'alimentation avec le Dr Norda Ounnoughene.

Un récent article dans les pages santé du Figaro du Lundi 25 janvier 2021 témoignait qu’établir un lien entre un régime ou un aliment, et un effet sur la santé est une gageure pour la recherche nutritionnelle : « tel aliment est bon pour les articulations, tel autre pour les intestins, tel autre protègerait du cancer du colon... difficile de contrôler l’alimentation de groupes de personnes sur des mois voire des années.

Les chercheurs se tournent donc vers des études épidémiologiques (discipline scientifique qui étudie les ennuis de santé dans les populations humaines) qui permettent de déboucher sur des recommandations. Il existe tant de recommandations que, nous les personnes âgées, sujettes à diverses pathologies, nous nous y perdons.

C’est ainsi que le Docteur Norda OUNNOUGHENE, hématologue, va éclairer certaines questions qui reviennent fréquemment dans notre Atelier.  Comment éviter la prise de poids malgré une alimentation raisonnable. Risque d’obésité ? / Troubles de la miction ? / Prise de certains médicaments qui font grossir ( bétablocants pour l’hypertension, corticoïdes)  /  Diabète  /  Comment réduire l’addiction au sucre ? /  L’alcool ? le vin la bière ? / Quel pain choisir ? / Exercice physique (quand on a du mal à marcher) / Qu’est-ce que le microbiote.

Le vaccin Astra-Zeneca

Groupe Relations Médecins / Malades

Séance du 18 mars 2021

Animation : Marie-Claire CHAIN & Monique CAMBIER

Durant cet atelier, les membres ont principalement échangé sur le processus de vaccination en cours contre la COVID-19. La sûreté du vaccin AstraZeneca a notamment été longuement discutée.

La priorité à la vaccination semble faire consensus chez les participants. Suite à la suspension temporaire du vaccin AstraZeneca, les membres ont dressé un argumentaire pour tenter de rassurer leurs entourages sur ce vaccin.

D’après les chiffres publiés, le vaccin AstraZeneca reste efficace. Il ne faut pas “céder à un protectionnisme dangereux”. Les accidents par thrombose, pointés dans les médias, sont à relativiser. On compte 0.06% cas de thromboses, pour 1 million de vaccins en Europe.

Il faut également rappeler que tous les vaccins ont des effets secondaires, que ce soit le vaccin contre la grippe par exemple, ou celui contre la rougeole. Les symptômes sont temporaires et sans danger dans quasiment tous les cas. Concernant les personnes atteintes d’effets secondaires graves, on peut supposer qu’elles avaient en amont des troubles de santé. 

L’enjeu est d’avoir le maximum de gens vaccinés pour sortir de la pandémie.

Par ailleurs, le vaccin AstraZeneca reste plus facile à administrer que d’autres vaccins, comme le Pfizer. Une membre, vaccinée avec le Pfizer a indiqué avoir aussi eu des effets secondaires : tous les vaccins en produisent.

Quelques heures après l’atelier, l’Agence européenne des médicaments a indiqué que le vaccin AstraZeneca était "sûr et efficace".

Le problème majeur rencontré par les membres, est le manque de disponibilité des centres de vaccination. Les délais d’attente sont extrêmement longs, ce qui peut en décourager certains d’aller se faire vacciner. Certains membres passent par leur pharmacie pour organiser leur vaccination.

Quelques questions posées par les participants au cours de l’atelier :

Au bout de combien de temps peut-on recevoir ses petits-enfants après les 2 injections ?

Il faut attendre entre 10 à 14 jours après la deuxième injection. On peut toutefois continuer à transporter le virus après les injections : cela signifie qu’on peut contaminer quelqu’un qui n’aurait pas été vacciné. On peut se voir entre personnes vaccinées sans aucun problème.

A-t-on des renseignements sur le niveau de protection des vaccins contre les variants ?

Il semble que le vaccin soit efficace contre le variant anglais. Il est encore tôt pour se prononcer sur les autres variants. Se faire vacciner constitue dans tous les cas une barrière majeure contre la contamination.

Les vaccins seront-ils à renouveler chaque année ?

C’est encore tôt pour se prononcer, mais cela semble probable, comme avec le vaccin contre la grippe, renouvelable chaque année.

Enfin pour finir, quelques citations à méditer dans ce contexte bien difficile  :

  • J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé”.
  • Arroser mon cœur tous les matins pour qu’il ne se dessèche pas”.
  • Nettoyer mes lunettes pour voir les soucis des autres”.

Retrouvez ci-dessous (en cliquant sur le rectangle bleu) différents textes, témoignages et compte-rendus sur les séances précédentes

Comment nous animons ce groupe, ses objectifs.

COMMENT NOUS TRAVAILLONS par les animatrices Marie-Claire Chain et Monique Cambier.
> Par différentes techniques d’animation et grâce à la grande confiance qui existe entre les participants qui se font part de leurs expériences et se donnent des renseignements sur ce qu’il convient de faire pour améliorer les relations avec les équipes médicales,  le groupe Relation médecin / malade travaille fructueusement sur les points suivants.
> Entretenir de bonnes relations avec son médecin et/ou avec des médecins, poser les bonnes questions, préparer les réponses, constituer et tenir à jour son dossier médical ou celui de son conjoint, si c'est lui que nous accompagnons, reconnaître les symptômes qui doivent nous conduire ou qui nous ont amenés à consulter.
> Nous sommes parties d’une observation et d’une écoute :
- le médecin de famille n’existe pratiquement plus
- le médecin, le spécialiste manquent de temps pour écouter et répondre aux diverses demandes du malade ou de sa famille
-la relation médecin patient est porteuse de difficultés tant psychologiques qu’affectives : il n’est pas facile de parler de notre santé de notre corps de nos troubles à quelqu’un qui est « supposé » savoir et dont nous attendons réconfort et compréhension
- les patients ne savent pas toujours à qui s’adresser pour apaiser leur angoisse
- les patients ne savent pas quel choix de médecin et peut être de spécialiste faire
- comment préparer la consultation

> Ensemble nous "listons" comment aborder toutes les questions que l’on se pose lorsque l’on va voir son médecin.
* Etablir une check liste de ce que nous observons, pour nous même si nous sommes le patient. Pour notre conjoint si c’est lui ou elle que nous accompagnons.
* Reconnaître les symptômes qui nous ont amenés à consulter et les écrire, par exemple : Troubles de mémoire et de repère dans le temps et dans l’espace / troubles de la marche et de l’équilibre / difficultés auditives ou visuelles / troubles organiques divers avec douleurs et gênes.
* Apprendre à rédiger les différentes questions qui nous habitent succintement, précisément de manière à ne pas perdre de temps et ne pas en faire perdre au médecin.
* Verbaliser son questionnement avec le plus de précision possible.

> Et aussi :
* Apprivoiser son angoisse sachant que le jour de la consultation l’émotion est au « rendez-vous » et que des notes écrites sont une aide évidente.
* Connaître les "recours" en cas d'erreur médicale :  par exemple écrire au médiateur de l'hôpital qui transmettra la requête au Directeur du même hôpital.  (Ce n'est pas facile et cela demande de l'énergie et du temps).

> Différents thèmes sont abordés à la demande des participants : vaccination, opération de la cataracte, prothèses auditives, implants... Ils sont travaillés par les responsables de l'atelier qui s'efforce d'inviter un spécialiste dans un prochain atelier.

Témoignage

2020 UN TEMOIGNAGE Suzy M. écrit en 2020 et en 2019 à propos de sa participation au groupe MEDECIN / MALADE :

"Aux 2 animatrices du groupe : Vous ne pouvez pas savoir toutes les deux à quel point je vous suis reconnaissante de votre accompagnement éducatif-santé  à Old'Up qui m'a permis de comprendre que j'étais responsable de ma santé; je viens de retrouver une de mes ordonnances régulières de décembre 2017: il y avait 8 lignes, je prenais 8 médicaments différents et je compare avec la dernière prescription de mon jeune médecin traitant: la dernière de 2020 où je ne prends plus qu'un seul médicament dont le dosage a été fortement diminué.Je le ressens comme une victoire sur mon corps qui se porte mieux à tout point de vue.Je ne suis pas la seule,dans ce cas, les échanges sympathiques que nous avons les unes les autres me le confirment. Votre pédagogie respectueuse de notre âge et de nos lacunes est particulièrement utile et efficace.Mille mercis! "Accordion content 2.

2020 Thèmes 

Thème : "parler de son ressenti  et de ce qui a été vécu depuis tous ces mois de séparation entre nous. Pour celles qui ont eu le COVID, il sera utile de dire ce qui s’est passé et comment l’on vit sa convalescence. Echanger, s’écouter et surtout pouvoir se dire en toute confiance ses angoisses et ses difficultés à vivre depuis 7 mois. Le monde a changé et sur le pan médical, qu’en pensez vous ?" 

>>>  Monique Cambier livre son témoignage assorti de recommandations après avoir été atteinte par le Covid 19.  "C’est le 13 mars au matin que Covid 19 se manifeste chez moi et 2 jours plus tard chez mon mari et mon fils demeurant chez nous. Fièvre élevée pour moi, oscillante avec douleurs et perte de goût pour les 2 autres, avec une fatigue énorme, tout ceci pendant 8 jours. Quand la fièvre commence à diminuer, j’apprends par la radio que le plus dur est à venir sous forme de détresse respiratoire à partir du 10ème jour de maladie. Panique ! Un éclair jaillit dans ma tête : se procurer un oxymètre digital pour pouvoir contrôler soi-même la saturation en oxygène (taux d’oxygène dans le sang) et ainsi prévenir la fameuse détresse respiratoire  en appelant le 15 à temps........" Pour lire la suite rassurante vous pouvez télécharger ce texte en PDF en bas de cette page.

>>> Marie-Claire et Monique s'adressent à vous.   "Nous souhaitions Monique et moi, prendre de vos nouvelles en espérant qu’aucune de vous n’a attrapé le virus qui circule, hélas à toute vitesse. Sachons qu’il ne se transmet que de personne à personne et que l’essentiel est de respecter les consignes sanitaires et de rester tranquillement confinés. Ce qui est surement très difficile pour la plupart d’entre nous qui se retrouvent isolées et seules.  Nous sommes là joignables au téléphone (plutôt par sms pour M.C. et ses oreilles !) ou par mail. Nous répondrons personnellement à toutes vos demandes de soutien". 

Marie-Claire  poursuit "J’imagine que vous êtes tous et toutes au courant de ce qui se passe et des nouvelles consignes qui n’arrêtent pas de nous être données par les informations et BFM en particulier. Attention aux Fake News qui circulent et n’écoutez que vos médecins et les sites spécialisés. Nous avons beaucoup échangé ensemble depuis plusieurs années et j’ai le sentiment de vous connaître un peu mieux en vous faisant confiance pour traverser cette crise inédite et angoissante, je le sais bien. Surtout lorsque l’on est seul entre ses quatre murs sans échange autre qu’au téléphone ou avec la caissière du super marché lorsque l’on fait ses courses. Alors pourquoi ne pas mettre ces temps exceptionnels pour réfléchir, lire, et s’approprier tout ce que l’on découvre autrement que devant son poste de télévision. Et le partager entre nous par mail. Mettre en commun nos richesses intérieures individuelles pour se soutenir et s’accompagner. 

Je vous dis tout cela du fond du coeur sachant combien il est difficile de rester chez soi et seule. (Lorsque l’on est active.) Trouver un but tous les matins et s’y tenir est une recette pour ne pas déprimer. Votre créativité va se manifester pour la plus grande joie de tous et de toutes. 

Ne manquez aucune occasion d’aller sur le site OLD UP et d’envoyer des petits textes courts (s’il vous plait) que Brigitte fera en sorte de publier. Je vous adresse à tous et toutes mon très affectueux souvenir et espérant que nous nous nous retrouverons vite aux beaux jours  vont revenir. Prenez surtout soin de vous". 

  

A LIRE le Compte rendu (non confidentiel) de l'atelier médecin malade du 27 février 2020.

Nous avions invité à cet atelier Madame Élodie Barbier pharmacienne à l'hôpital Henri Dunant. Hôpital Gériatrique de 160 lits.

L’essentiel de son intervention était lié à la gestion des médicaments pour les personnes âgées. La difficulté résidant dans la coordination des différents acteurs qui vont s'occuper de la personne âgée afin de partager les informations. Élodie insiste surtout sur la notion de personnes fragiles : un organisme peut avoir des défaillances sur plusieurs plans : insuffisance rénale hépatique, hormonale, digestive, chute, abolition des réflexes. Le système immunitaire est moins performant moins combatif vis-à-vis des infections et de la résistance aux antibiotiques. Il existe des poly pathologies dont il faut tenir compte diabète troubles cognitifs nécessitant un traitement au long cours. Pour lire la suite, téléchargez le PDF en bas de cette page.

2019  Thèmes.
Quelques constats et témoignages  formulés 2019 :
- modifier ses comportements, ne pas courir, laisser passer une rame de métro ou un autobus... Bernadette Aumont et son très joli mot citée : remaniement.
- témoignage sur l’angoisse de mort et la confiance que l’on peut faire à son médecin.
- problème des Directives Anticipées en allant sur le site du gouvernement pour voir la fiche type. On en reparlera en 2020. 
- rédaction libre des DA fictionnelles (rappel de la sollicitation de Michèle Levy Soussan qui les communiquera à la Société des gens de lettres pour une étude expérimentale destinée aux étudiants de 3ème et 4ème année de médecine).
- témoignage très humain du Dr Levy Soussan et terminons l’Atelier par la rédaction de DA .
 

Les récents Compte Rendu de l’Atelier Médecin Malade sont disponibles dans l'espace réservé aux membres de OLD'UP.

>>> Le Docteur Michèle Levy Soussan Responsable de l’Unité mobile de soins palliatifs de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière a rencontré les participants du groupe Médecin Malade et enrichi la réflexion de tous par ses propos. Pour exemple... « Chacun de nous a une personne malade en nous ; Il s’agit de faire accoucher « l’autre malade en nous, le chercher ». Son expérience de la maladie lui a révélé la nécessité d’une relation de confiance entre soignant et soigné, une relation intersubjective.

Michèle Levy Soussan nous fait part d’une demande elle est en lien avec la Société des Gens de Lettres et cherche des textes « fictions » sur les Directives Anticipées afin d’en recueillir suffisamment pour faire une étude expérimentale qui servirait aux étudiants en médecine pour les faire réfléchir à la notion de « décisions médicales »

Le CR mis en ligne donne une approche de cette réunion, de sa richesse et de l’émotion suscité par le témoignage de Michèle LEVY SOUSSAN  même si un réumé reste imparfait. 

 

>>>Dans le Monde des Sciences  daté du 30 octobre 2019 il y a un excellent article « Ou Commence la mort ».

A la fin de ce premier semestre 2019 et avant la "coupure" de l'été, nous vous invitons à lire ce témoignage (qui nous touche)...

"Chère Marie Claire et chère Monique,
Lorsque vous nous avez demandé à la fin de la séance, comment nous avions vécu cette année dans cet atelier, les souvenirs sont arrivés pêle-mêle dans ma tête: 3 intervenants exceptionnels sur la gériatrie, le cancer et la fin de vie, les informations de 1ère main ,la manière de décrire ses symptômes auprès d'un médecin, un C.R de colloque instructif, et puis tous ces échanges si riches entre les participants qui sont suivis de bons conseils; je n'ai pas eu le temps de mettre de l'ordre dans ma tête et de vous dire à quel point nous apprécions votre patience et votre conviction à nous aider à prendre notre santé en mains.
Mille fois merci à toutes les deux. Suzy"

 

THEMES DE REFLEXION :

Echange à propos des volontés anticipées et les mots derrière lesquels il y a beaucoup à dire: sédation profonde, euthanasie, suicide assisté. Et encore des questions à propos de l article de Libération : patient remarquable.

«Le patient remarquable», 9 avril 2019 Eric Favereau, Libération.

https://www.liberation.fr/france/2019/04/09/attention-patient-remarquable_1720079 <https://www.liberation.fr/france/2019/04/09/attention-patient-remarquable_1720079>

Après le «patient expert» et le «patient traceur», voici le «patient remarquable», une personne trop malade que le corps médical préfère mettre sous sédation plutôt que de la ranimer une nouvelle fois. Cette notion pose néanmoins question.

 

Le déni lors d’un traumatisme comme mécanisme de défense« Le déni est l’action de refuser la réalité d’une perception perçue comme dangereuse ou douloureuse pour le moi »…. Cela nécessiterait également de préparer le sujet et d’en faire une conférence.

Pour mémoire, le livre d’Anny DUPEREY au sujet de la mort de ses parents : « Le voile Noir paru en 1992 et qui n’a pas pris une ride et la suite « Je vous écris » après avoir reçu plus de 600 lettres de lecteurs. 

Et le dernier ouvrage de Boris CYRULNIK « La nuit j’écrirai des soleils » ou il fait entre autres une distinction entre le vide (celui du mélancolique qui vit dans un monde du « rien », la perte et le manque. Lire l’interview dans Psychologie de Mai 2019.

 

EXEMPLES DE THEMES 2019

>> Catherine CALECA Psychanalyste Psychologue qui nous parlera des Volontés Anticipées et de l’ambivalence des médecins vis-à-vis des patients en fin de vie.  (Intervention remarquée au Colloque Médecine et Psychanalyse : Et la Santé Quoi de Neuf les 22 et 23 mars dernier).
>> L’incontinence urinaire ; appareils pour rééduquer la vessie (projet d’une start up)appareil cher..

Et à l’étude ! A l’hôpital Tenon, on s’occupe de neuro stimulation dans le cas où la vessie est hyper active. Rééducation possible. Chacun chacune évoque « le syndrome du paillasson » lorsque l’on rentre chez soi. Gaité assurée pour tout l’atelier.

>> Les sujets sérieux sont abordés avec une demande de différencier la dépression de la tristesse et d’une « petite déprime » Les médicament et leur incidence sur la santé, les troubles bipolaires, les dépressions cyclothymiques. (Phases maniaques phases dépressives profondes.) Risque Suicidaire ?

>> Qu’est-ce qu’un tempérament dépressif ?

>> Dépression de la personne âgée à ne pas confondre avec un début de maladie neuro dégénérative type Alzheimer. Importance d’un bon diagnostic donné par un Gériatre ou un psychiatre. Attention aux médicaments ne pas les mélanger avec un traitement de fond. Questions autour de la Mélancolie comme état psychiatrique. Troubles de l’humeur.

 

ARCHIVES

Le 3 mai 2018, Marie-Claire Chain a accueilli :
Le Professeur Jacques BODDAERT, gériatre à l‘hôpital de la Pitié Salpétrière,
et le Docteur Dominique BONNET-ZAMPONI, gériatre OMEDIT , Ile de France et centre de pharmaco-épidémiologie de l’APHP. »
L’intitulé de leur intervention était  : "Pré-hablitation avant une chirurgie de la hanche ou du genoux".

Le 23 novembre 2017, le Pr Sylvie LEGRAIN, invitée, nous a fait part des premiers résultats de son colloque de septembre sur L'Empowerment" ou "le Pouvoir d'agir" portant sur l'éducation thérapeutique des personnes âgées de plus de 75 ans et plus et ses acteurs.

> une présentation des actes du colloque (voir plus bas)

En voici les points importants :
a) Bien analyser les symptômes du patient en l'écoutant attentivement : un patient qui semble bien déprimé : est-ce une dépression ? ou n'est-ce pas un épisode de fatigue, d'anxiété de déplaisir qui peut s'atténuer par une bonne communication et des explications ?
b) Le patient est ACTEUR de sa santé, d'où l'importance d'un dossier médical bien tenu, d'un PARTENARIAT médecin patient, une aide mutuelle médecin patient.
c) Le parcours de santé est complexe et nécessite de la part des soignants et des aidants de rétablir la compréhension entre les patients et leurs soignants : le sentiment d'incompréhension suscite un malaise : "Je voudrais comprendre pourquoi on ne nous comprend pas".
d) L'apprentissage est plus difficile avec l'avancée en âge : nécessité de répéter, d'avoir des supports adaptés, de placer le patient dans des situations concrètes surtout pour la prise de nouveaux médicaments.
e) Sensibiliser les médecins aux traitements non médicamenteux.
f) Importance de garder le plus possible l'autonomie physique par l'activité physique (marche entre autre) même dans le cas d'une maladie chronique.
g) Importance du réapprentissage de la mobilité après un alitement
h) Importance d'une bonne alimentation.

Des compte-rendus de réunions sont disponibles en bas de page: PDF.

OLD'UP remercie vivement les intervenants qui enrichissent la réflexion de cet atelier.

 

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